«Enlèvement, séquestration» : Un scandale éclate au PSG
La rédaction

Nouvelle étape dans l’affaire qui oppose Nasser Al-Khelaïfi à Tayeb Benabderrahmane. D’après les informations de France Inter, le parquet de Paris a ouvert le 23 janvier dernier une information judiciaire pour « enlèvement » et « séquestration ». En cause, un téléphone appartenant à Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, que le lobbyiste franco-algérien aurait eu sa possession.

Arrêté en janvier 2020 au Qatar, Tayeb Benabderrahmane, lobbyiste franco-algérien, affirme que son arrestation était arbitraire. Il accuse notamment Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, d’avoir commandité son arrestation. Il n’aurait pas pu quitter le Qatar pendant six mois et aurait été torturé. Selon la justice qatarie, il détiendrait des documents qui pourraient porter « atteinte à la sûreté de l’État du Qatar ».

Une information judiciaire ouverte

Tayeb Benabderrahmane avait déposé une double plainte en août 2022 avec constitution de partie civile. D’après les informations de France Inter, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le 23 janvier dernier pour « enlèvement » et « séquestration », menée par le juge d’instruction Serge Tournaire. Dans un autre volet de cette affaire, Tayeb Benabderrahmane a également été mis en examen, ainsi que deux anciens policiers de la DGSI, pour vol, détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, trafic d’influence, compromission du secret de la défense nationale, violation du secret professionnel, atteinte à l’intimité de la vie privée et aide à l’entrée et au séjour irrégulier d’un étranger en France commis en bande organisée.

Un téléphone appartenant à Al-Khelaïfi

Il aurait notamment eu en sa possession un téléphone de Nasser Al-Khelaïfi, où figurerait une série de sextapes enregistrées à l’insu du président du PSG, ainsi que des documents confidentiels en lien avec l’attribution des droits de la Coupe du monde au Qatar, qu’il aurait remis au moment de sa libération. L’enquête doit déterminer si Tayeb Benabderrahmane est une victime dans cette affaire, ou bien s’il a utilisé ses informations pour faire pression sur Nasser Al-Khelaïfi et la famille royale du Qatar.

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