Pris en grippe par Daniel Riolo qui le surnomme « Bambi » depuis maintenant un an, Bradley Barcola a finalement continué sa belle montée en puissance avec le PSG. Et dans un entretien accordé au Parisien, l’attaquant de l’équipe de France évoque sa manière de gérer les critiques dont il fait l’objet au quotidien.
Souvenez-vous, au terme d’un match de Ligue des Champions entre le PSG et Newcastle (1-1) au cours duquel il aura fait une entrée très décevante, Bradley Barcola avait été qualifié de "Bambi" par Daniel Riolo en direct sur RMC Sport. Un surnom qui continue d’être régulièrement employé par le chroniqueur de l’After Foot lorsqu’il critique l’attaquant du PSG. Mais de son côté, Barcola s’efforce de ne pas relever ces critiques comme il l’avoue dans un entretien accordé au Parisien.
«Je suis seul» : Un joueur du PSG se livre ! https://t.co/5cUUQZ22nb pic.twitter.com/6UP5tiEtzp
— le10sport (@le10sport) October 31, 2024
« Mes amis m’envoient les choses qu’on peut lire... »
« Déjà, je n’ai pas énormément d’amis. J’en ai très peu. Donc, quand ils me disent « tu fais n’importe quoi », c’est qu’ils ont raison. Et quand ils me disent que j’ai bien joué, c’est que c’est vrai. Je n’écoute pas ce qui se dit en dehors. Pour tout vous dire, ce sont eux qui m’envoient les choses qu’on peut lire dans la presse. Parfois, on en rigole, mais ça ne va pas plus loin », confie Barcola.
« C’était sûr qu’il y aurait des critiques »
Et l’attaquant du PSG se remémore cette fameuse soirée de Newcastle, où le « Bambi » avait été lâché par Riolo : « À la fin du match, j’étais vraiment déçu. Mes parents étaient là, je me suis assis avec eux. On a parlé un petit moment et on s’est dit qu’il fallait faire mieux. Ce n’est pas possible de faire ce genre de performance au PSG. Je ne savais pas ce qui se disait sur moi, mais c’était sûr qu’il y allait avoir des critiques. Tout de suite, on s’est dit : "Même si tu entends des trucs, n’écoute pas. Tu sais que tu as mal joué mais prends conscience de ce qui n’a pas été, et dès le prochain match, montre-leur que tu n’es pas un petit" », poursuit Barcola.