Ce vendredi, le litige opposant Kylian Mbappé au PSG a pris un nouveau tournant. Pour la deuxième fois en l’espace d’un mois et demi, la LFP a rendu son verdict en donnant raison au joueur de 25 ans, et en imposant au club parisien le versement des 55M€ de salaires non versés au Bondynois. Mais Paris ne s’avoue pas vaincu, et compte bien saisir de nouvelles instances.
Le conflit opposant Kylian Mbappé au PSG est loin d’être terminé. Pour rappel, l’attaquant de 25 ans réclame auprès du club parisien 55M€ de salaires non versés datant de la fin de son aventure parisienne. Si en septembre, le litige a été étudiée par la commission juridique de la LFP, l’instance avait alors donné raison au joueur français, mais les dirigeants parisiens ne s’étaient pas rendus aussi facilement et avaient fait appel. Résultat, ce conflit a été présenté ce vendredi devant la commission paritaire de le Ligue de Football Professionnelle.
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— le10sport (@le10sport) October 25, 2024
La justice donne une nouvelle fois raison à Mbappé
Et comme le rapporte l’Equipe, la décision de l’instance a été la même qu’en septembre dernier. Le PSG se retrouve donc contraint de verser cette lourde somme à son ancien numéro 7. Cependant, cette affaire ne devrait pas en rester là, puisque le club parisien campe sur ses positions. « En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés que le club lui demande simplement d'honorer et de respecter en regard des avantages sans précédent dont il a bénéficié de la part du club pendant sept ans », avance un porte-parole du PSG auprès du quotidien sportif.
Une nouvelle instance prochainement saisie ?
Le PSG, qui assure qu’il « sera contraint de le faire juger par les juridictions compétentes et de faire reconnaître le préjudice qu'il a subi et continue de subir du fait de la position incompréhensible de son ancien joueur », devrait ainsi saisir de nouvelles instances dans un conflit parti pour durer. D’après l’Equipe, ce litige pourrait donc être renvoyé devant la commission supérieure de recours de la FFF, mais pourrait également se retrouver en appel devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).