Arrivé au PSG avec l'étiquette de joueur le plus cher de l'histoire de la L1, Javier Pastore ne se prend pas pour une star et souhaite participer à tous les efforts collectifs. Pas comme certains...
Comme à Differdange trois jours plus tôt (0-4), Javier Pastore a dynamisé le jeu du PSG dimanche dès son entrée à l’heure de jeu face à Valenciennes (2-1). Positionné comme meneur de jeu, son poste de prédilection, l’Argentin a joué juste, en une ou deux touches de balles, sans multiplier les gris-gris à l’image de Ménez et Nenê. Encore à court physiquement, le joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1 a préféré gérer ses efforts, dans le but de participer aux tâches défensives.
Il a appris à courir Des efforts qu’il ne rechigne plus à faire, contrairement à ses débuts en Argentine. « À Palerme, j’ai commencé à courir un peu plus. J'ai appris et pris l'habitude de revenir au milieu de terrain après une offensive. De haut en bas en permanence. C'est quelque chose qui m'aide beaucoup et qui m'a aidé à améliorer mon jeu », explique aujourd’hui Pastore sur son blog. Jérémy Ménez, voire Nenê dans une moindre mesure, n’ont qu’à en prendre de la graine, ces deux-là étant décriés pour le replacement défensif.
Pastore : "Je suis meneur de jeu" Quant au positionnement de Pastore, il ne fait pas de doute. Même s’il est prêt à jouer partout, son poste à lui, c’est milieu offensif : « Ma position est celle de meneur de jeu. C'est là que je me sens le plus à l'aise et où je pense que je peux évoluer à mon meilleur niveau. Mais comme je le dis toujours en sélection, pour jouer, je suis même prêt à aller au but ». Salvatore Sirigu et Nicolas Douchez n’ont qu’à bien se tenir.