PSG Menez futur tete de Turc du Parc
La rédaction

La difficile victoire du PSG sur Valenciennes (2-1) et la première de Javier Pastore au Parc ne masquent pas les ratés Jérémy Ménez. Les supporters l'ont déjà dans le collimateur.

Jérémy Ménez a du talent. Beaucoup de talent sans doute. On le sait depuis ses jeunes années sochaliennes. On le réapprend depuis son retour en France pour ceux qui l’avaient oublié dans son exil romain. Mais son indolence n’a pas disparu. Une action face à Valenciennes résume le personnage Ménez. Au quart d’heure de jeu, l’international français embarque trois défenseurs valenciennois sur une feinte de frappe. Avec cette arabesque sur la gauche, cela ressemblait à du Messi ! Mais la finition est bien signée Ménez. Au lieu de frapper de suite avec le but grand ouvert, le Parisien a tenté et raté sa passe vers Bodmer.

La suite a été aussi compliquée. Ménez a perdu un ballon intéressant en se perdant dans ses dribbles (27e) puis il a perdu un duel avec Bong (30e). Surtout, Ménez a plongé physiquement après 30 minutes de jeu. Epuisé, Ménez se replaçait en marchant, les mains sur les hanches. Esseulé, l’ancien Romain s’est obstiné à rester sur son aile ou à venir chercher les ballons trop bas.

PSG : Ménez déjà sifflé par le Parc
Certes, Ménez a bien joué son rôle de relais lors d'un contre vainqueur en adressant une bonne passe vers Kevin Gameiro. Mais cela n’efface pas une prestation ratée. Car en seconde période, Ménez a continué de ralentir le jeu et de manquer ses gestes. Trop lent, il est d’abord contré (56e) puis il est sifflé par le Parc à la suite d’un centre complètement escamoté par sa nonchalance (61e). Comme son dernier geste technique est aussi raté avec une passe dans l’axe qui n’arrive pas à Gameiro (66e) cela ne lui permet pas d’échapper à une bordée de sifflets lors de sa sortie (70e). La deuxième fois en deux matchs au Parc.

Si la fête a été globalement réussie avec cette victoire obtenue sur un penalty litigieux, le Parc a peu vibré. La faute en partie à Jérémy Ménez qui ne joue que par à coups. Et ceux-ci sont le plus souvent très irritants.