Juste après avoir été sacré champion du Monde en 1998 avec l'équipe de France, Robert Pirès avait recalé plusieurs clubs comme le PSG ou encore l'AS Monaco pour rejoindre l'OM avec un transfert avoisinant les 60 millions de francs. L'ancien ailier des Bleus se livre sur les coulisses de ce choix, qui avait été décisif à l'époque pour la suite de sa carrière.
Révélé au niveau national dans les rangs du FC Metz dont il a porté les couleurs de 1992 à 1998, Robert Pirès avait ensuite un choix majeur à faire pour franchir un cap sur le plan européen. Le milieu offensif de l'équipe de France, qui a remporté la Coupe du Monde 98 avec les Bleus, disposait ensuite d'une très belle cote sur le marché des transferts, et il avait finalement privilégié l'OM au PSG et à l'AS Monaco comme il le révèle dans l’émission Zack En Roue Libre sur Twitch.
Un accord est trouvé pour le prochain transfert de l'OM https://t.co/Y6ombWief6 pic.twitter.com/sPGyuySrmI
— le10sport (@le10sport) July 28, 2024
« Le choix entre Monaco, l'OM et le PSG »
« Pour moi c’était la suite logique de rester en France. J’avais envie de rester en France et puis surtout de jouer dans un club mythique comme l’Olympique de Marseille. J’avais le choix entre Monaco, Marseille et le PSG. Monaco, c’était Arsène Wenger qui me voulait déjà à l’époque, mais bon Monaco, en terme d’ambiance, je n’étais pas trop fan », indique Robert Pirès, qui a finalement signé à l'OM pour 60 millions de francs, l'équivalent de 10M€.
« Ça a coûté un peu d’argent... »
« Après, j’ai choisi Marseille parce qu’à plusieurs reprises, j’ai rencontré Rolland Courbis et Robert Louis-Dreyfus. Ils sont venus me voir, on a discuté, les deux clubs se sont mis d’accord. Ça a coûté un peu d’argent, 60 millions de francs, ce qui était pas mal. Aujourd’hui c’est rien, c’est 10-11M€. Marseille, j’avais envie de connaitre, surtout par rapport à la pression. J’avais envie de connaitre autre chose. J’ai kiffé l’ambiance à Metz, mais l’étape supérieure, c’était Marseille. J’avais que des bons souvenirs là-bas, c’était logique après Metz », poursuit Pirès sur les coulisses de sa signature à l'OM en 1998.