«On s’est battus dans le bus en partant du stade Vélodrome» : Une autre bagarre folle à l’OM !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Adrien Rabiot a été placé sur la liste des transferts par l’OM après son altercation avec Jonathan Rowe dans le vestiaire, un « événement d’une violence extrême » selon le président Pablo Longoria. Eric Di Meco relativise, évoquant des bagarres similaires dans le passé et appelant à une réintégration du joueur.

L’altercation survenue dans le vestiaire de l’OM entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe a fait couler beaucoup d’encre, et pourrait mettre un terme à l’aventure marseillaise du milieu de terrain. Interrogé la semaine dernière par l’AFP, le président Pablo Longoria avait évoqué un « événement d’une violence extrême, quelque chose d’inouï » pour justifier la décision de placer Rabiot sur la liste des transferts. Alors que Roberto De Zerbi a surpris en tendant la main à son joueur après la victoire contre le Paris FC, Eric Di Meco doute fortement de la version avancée précédemment par son ancien club.

« Rabiot ? C’est une baston de vestiaire. On en a tous connu »

« On sait aujourd’hui que le coach souhaite que Rabiot réintègre le vestiaire. Si De Zerbi n’avait jamais rien vu d’aussi violent durant la bagarre, jamais il n’aurait rouvert la porte à Adrien Rabiot, estime le champion d’Europe 1993 au micro de RMC. Donc ça nous explique ce qui s’est vraiment passé, c’est-à-dire une baston de vestiaire. On en a tous connu. »

« Il lisait le journal, je lui ai allumé avec un briquet, c’était la connerie qu’on faisait »

Et pour preuve, Eric Di Meco a partagé un souvenir d’un jour de mai 1993 le concernant : « Heureusement que les dirigeants d’aujourd’hui n’étaient pas dirigeants à l’époque, sinon je n’aurais pas joué la finale de la Ligue des champions 1993, Basile (Boli) non plus, parce qu’on s’est battus dans le bus en partant du stade Vélodrome pour aller à Munich. Il lisait le journal, je lui ai allumé avec un briquet, c’était la connerie qu’on faisait, et il y a eu bagarre dans le bus. Heureusement que les dirigeants de l’époque étaient peut-être moins enclins à l’institution et tout, parce que du coup, on était sur le terrain et Basile a marqué. Des bastons, on en a tous connu ». Ne croyant pas à « la version du club », l’ex-joueur de l’OM espère ainsi voir Adrien Rabiot réintégrer le groupe.

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