OM : Le discours de José Anigo déjà remis en cause par le vestiaire ?
La rédaction

Ce vendredi, La Provence dresse un premier bilan du retour de José Anigo sur le banc de l’OM.

L’OM va-t-il s’en sortir en cette deuxième partie de saison ? Alors que la crise est profonde et que les supporters ne cachent plus leur colère, Vincent Labrune a tenté tant bien que mal de calmer le jeu en accordant un long entretien dans La Provence. L’occasion pour lui de maintenir José Anigo à son poste jusqu’à la fin de la saison.

« CERTAINS JOUEURS N’ONT PAS LA MÉMOIRE COURTE »

Annoncé comme l’entraîneur du renouveau en tant que meneur d'hommes, José Anigo ne ferait (déjà) plus l’unanimité au sein du vestiaire olympien. « Beaucoup se projettent sur les quatre-cinq prochains mois où ils parlent tous de coupe du monde, avec leurs sélections différentes. Je veux bien, mais avant tout ça, il y a du chemin à faire avec son club et un autre niveau à montrer » a confié José Anigo après OM-OGC Nice. Ce même José Anigo avait un discours différent avant l’Euro 2012 : « Dans le vestiaire, ce discours à géométrie variable déroute et suscite de nombreuses interrogations (…) Certains joueurs n’ont pas la mémoire courte. Ils se souviennent qu’il y a deux ans, celui qui occupait le poste de directeur sportif -mais était alors écarté du groupe pro- leur soufflait à l’oreille de lever le pied et de ne penser qu’à eux en prévision de l’Euro 2012 » indique le quotidien.

FRACTURE ANIGO-SUPPORTERS ?

Les joueurs ne sont pas les seuls à remettre en cause l’entraîneur intérimaire de l’OM comme le confirme le quotidien ce vendredi : « De nombreux fans, non affiliés à des associations, réclament son départ. Ils ne se reconnaissent plus dans le visage présenté par le club, dont il est la figure de proue depuis une décennie. Si le stade Vélodrome se vide, c’est aussi parce que la fracture est désormais claire et nette entre eux et le directeur sportif. Mais ça, il ne le sait peut-être pas. Car il discute surtout avec les représentants des groupes de supporters. Et non avec la majorité silencieuse qui déserte l’enceinte du boulevard Michelet depuis quelque temps. »

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