En Ligue 1, Mathieu Valbuena s’est révélé sous le maillot de l’OM. Pourtant, ses premiers moments au sein du club phocéen n’ont pas été aussi faciles que cela.
« J’ai l’impression d’être un mal-aimé. Peut-être devrais-je simplement m’ouvrir plus ? (…) Un fait se détache : les blagues tournent souvent autour de moi. À table, à l’entraînement, dans le vestiaire. (…) Un jour, je me rends sur le parking. Plus de voiture. L’a-t-on volée ? Pas du tout. Elle est garée sur celui de l’équipe réserve, en contrebas. Elle déborde de papiers journal, les portes sont ouvertes… », a confié Mathieu Valbuena il y a quelques années sur son bizutage. À l’OM, l’international a d’ailleurs vécu quelques moments difficiles.
« LES GARS LUI MENAIENT LA VIE DURE »
Ce lundi, L’Équipe revient sur les premiers pas de Mathieu Valbuena. Le quotidien explique notamment « qu’à son arrivée à Marseille, en 2006, son bizutage tourne à l'humiliation ». Ancien joueur de l’OM, Ronald Zubar a d’ailleurs confirmé cela : « Comme il venait du National, il a été décrit comme un nouveau Ribéry dans les médias. Ce genre de débat peut entraîner des jalousies. À l'entraînement, les gars lui menaient la vie dure ». De son côté, LoïcRémy a lui été surpris par le meneur de jeu : « Quand je suis arrivé à Marseille, il me donnait l'impression d'être un gars qui se la racontait. C'était une fausse impression. Quand on gratte un peu, on s'aperçoit vite que son image ne correspond pas forcément à la réalité ».
« C’ÉTAIT DE L’HUMOUR »
En 2006, à son arrivée en provenance de Libourne, Mathieu Valbuena a vécu un bizutage compliqué. FranckRibéry en a d’ailleurs fait partie, et s’était expliqué à ce sujet : « C’est un bon petit. Je l’ai toujours apprécié. Alors, quand j’entends qu’il aurait été l’une de mes victimes à Marseille… (…) C’était de l’humour (le bizutage). Il n’y avait pas de haine. Je l’adore. Je lui ai expliqué le fond de ma pensée. Je lui ai dit : “Écoute mon pote, je t’apprécie. Ne pense à aucun moment qu’il y avait de la méchanceté. Si demain quelqu’un te fait du mal, je serai le premier à te défendre“. C’est vrai. Il le sait ».