OM : De Zerbi fait passer un message cash au vestiaire !
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Par ses choix dimanche pour la réception du Havre (5-1), Roberto De Zerbi a montré qu’il se souciait peu des statuts ou du montant des transferts. L'entraîneur de l’OM se base sur les performances et ce qu’il voit à l’entraînement pour faire ses choix. En ce sens, il a incité des joueurs qui jouent moins comme Ismaël Koné, Jonathan Rowe ou Elye Wahi a tout donner pour bousculer la hiérarchie.

Roberto De Zerbi nous avait réservé une petite surprise dimanche lors de la réception du Havre (5-1). En l’absence de Pierre-Emile Hojbjerg, l’entraîneur de l’OM a décidé de titulariser Bilal Nadir aux côtés de Valentin Rongier dans le double pivot. Un choix fort du technicien italien qui montre que son management se base sur la méritocratie. Il souhaite désormais que des joueurs avec moins de temps de jeu comme Ismaël Koné et Elye Wahi le mettent en « difficulté » pour faire ses choix.

« Ils doivent me mettre en difficulté s'ils veulent bousculer la hiérarchie »

« Ils doivent me mettre en difficulté s'ils veulent bousculer la hiérarchie. Personne n'a la garantie de jouer. Wahi, Koné, Jonathan Rowe et Lilian Brassier sont tous des joueurs de très grande qualité. Ils doivent démontrer qu'ils ont mérité de jouer, et ils joueront », a déclaré Roberto De Zerbi en conférence de presse après la rencontre.

« Valentin Rongier est l'exemple, il m'a fait changer d'avis en cinq minutes à Nantes »

En ce sens, l’entraîneur de l’OM a pris l'exemple de Valentin Rongier lors de son entrée en jeu contre le FC Nantes (1-2) et désormais indéboulonnable : « Je fais mes choix de bonne foi, je peux me tromper, mais ils devront travailler pour mériter leur place. Et même quand ils entrent sur des matchs où on mène 3 ou 4-0, ils doivent conquérir leur place. Valentin Rongier est l'exemple, il m'a fait changer d'avis en cinq minutes à Nantes. Il suffit de peu, mais ce peu, je dois le voir pour changer d'avis. »

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