Si son président Vincent Labrune ne jure plus que par le Borussia Dortmund dont il veut s’inspirer, André Ayew, lui, pose un œil admiratif sur Arsenal.
Ce n’est un secret pour personne, l’Olympique de Marseille ne dispose pas des moyens du PSG et de l’AS Monaco et doit faire avec les moyens du bord pour exister dans le championnat français. La stratégie du club phocéen est donc simple, recruter jeune et accompagner l’éclosion des meilleurs talents français pour, à terme, disposer d’une équipe en mesure de lutter avec les cadors français et européens.
« Le club devra aller au bout de sa logique »
« Les deux mastodontes, Paris et Monaco, recrutent à l’étranger et sur ce terrain nous ne pouvons pas lutter, confiait récemment le président marseillais. Eux peuvent acheter au prix fort, en transfert et en rémunération, le premier ou le deuxième choix. Nous, nous ne pouvons prétendre qu’au troisième. Nous préférons nous tourner vers le premier choix du marché français, et les joueurs que nous avons pris n’ont rien à envier aux meilleurs (…) Nous voulons des joueurs qui tirent tous dans la même direction, à travers un challenge collectif et personnel pour certains en vue de la Coupe du Monde. C’est un peu le projet sportif qu’avait choisi Dortmund il y a trois ans ».
« Wenger a su être patient »
Conscient de la situation économique compliqué du club marseillais, André Ayew n’a rien contre Dortmund mais a une préférence pour le modèle défendu par Arsène Wenger à Arsenal. « Je ne me fais pas de soucis pour les jeunes. Ils ont le niveau pour jouer en L 1. C'est quand il faudra faire face aux critiques qu'il faudra les aider. Le club devra aller au bout de sa logique. Ne pas tout changer dans un an si les résultats ne sont pas ceux espérés. Le meilleur exemple, c'est Arsenal avec les Ramsey (22 ans), Wilshere (21 ans), Walcott (24 ans) Koscielny (28 ans). Wenger savait où il allait, il a su être patient. Et sa gestion saine lui a permis d'ajouter Ôzil (acheté 50M€ au Real Madrid). »