Alors que l’OM traverse une période délicate, Michel semble avoir le soutien de son président. Une situation qui ne sera pas éternel, surtout compte tenu des performances au Vélodrome.
Orphelin de Marcelo Bielsa depuis le début de saison, l’Olympique de Marseille a également perdu son jeu. Michel est en effet régulièrement critiqué pour ses méthodes et sa tactique, mais surtout pour ses résultats. Les performances du club phocéen sont inquiétantes, surtout à domicile où l’OM ne s’est imposé qu’à deux reprises, ce qui en fait la 18e équipe sur ses terres. Seuls Toulouse et Troyes ont pris moins de points devant leurs supporters. Pour Alexandre Jacquin, la situation ne pourra durer éternellement.
« Élie Baup a été remercié pour bien moins que ça »
« Il bénéficie de circonstances atténuantes. Il ne faut pas oublier dans quel contexte il est arrivé après le départ de Bielsa. Mais c'est une circonstance qui tient deux mois. Après, qu'est ce que Michel a fait depuis son arrivée ? Il a gagné quelques matches à l'extérieur, donné une pseudo-impression de solidité... Au Vélodrome, le spectacle est abominable. Les supporters s'en rendent compte, je pense que les joueurs et la direction aussi. Est-ce que c'est uniquement la faute de Michel ? Non. Mais dans le football, l'entraîneur est le premier fusible. En 2013, Élie Baup a été remercié pour bien moins que ça », explique le journaliste de La Provence.
« Michel n’est pas menacé »
« Le coach n’est pas menacé, ce n’est pas la question. Il faut que l’équipe retrouve du jus, une dynamique. Mes joueurs, je ne leur en veux pas, ils ne balancent pas les matches. Mais je les ai trouvés fatigués. La Ligue Europa et les sept matches du jeudi pèsent : on n’a gagné qu’une fois après l’un d’entre eux. J’ai fait aussi un petit calcul : cette saison, en L1 on a joué pendant 170 minutes à 10 contre 11, c’est énorme, cela fait presque deux matches en infériorité numérique », confiait de son côté Vincent Labrune.