L’Olympique de Marseille recevra Saint-Etienne ce dimanche. L’occasion pour Marcelo Bielsa de découvrir la ferveur des supporters stéphanois, qui se déplaceront sans doute en masse au stade Vélodrome.
L’Olympique de Marseille est l’actuel leader de la Ligue 1… et quel leader ! Éblouissants, les Phocéens pratiquent un jeu débridé très plaisant à voir et se placent naturellement en tête du championnat, après un large succès face au Stade de Reims (5-0). La patte de Marcelo Bielsa commence à se voir sur cette équipe à l’agonie la saison passée et qui semble avoir retrouvé le plaisir de jouer depuis l’arrivée de l’Argentin. Reste à savoir si cet état de grâce n’est que passager ou s’il continuera à accompagner l’OM toute la saison.
« SAINT-ETIENNE EST L’UNE DES GRANDES ÉQUIPES DU CHAMPIONNAT »
Cela passera sans doute par le prochain match et la réception de Saint-Etienne, troisième du championnat à deux points de l’Olympique de Marseille. Même s’il avoue ne pas craindre l’ASSE, Marcelo Bielsa respecte cette équipe, qu’il considère comme l’un des cadors de la Ligue 1. « Saint-Etienne est l'une des grandes équipes du championnat. On attend ce match qui est un grand challenge pour nous. Jamais vous ne m'entendrez dire que j'ai peur d'un adversaire. Ce n'est pas convenable de dire ce genre de choses publiquement, mais c'est un rival qu'il faut respecter » a confié le coach de l’OM ce vendredi en conférence de presse. « Et nous le respectons pour ses qualités. C'est une équipe avec des attaquants déstabilisants et une vraie force physique. Deux éléments qui sont rares dans le football ».
BIELSA NE CONNAÎT PAS L’HISTOIRE DE SAINT-ETIENNE
El Loco est connu pour étudier minutieusement ses adversaires, afin d’en connaître les forces et les faiblesses. Mais ne lui demandez pas s’il connaît tout le palmarès et l’histoire de l’ASSE, car l’Argentin a avoué ne pas connaître l’illustre passé de son rival de dimanche. « Sincèrement, non, je ne me suis pas renseigné sur le prestige de Saint-Etienne » a expliqué Marcelo Bielsa. « Mais comme je lis toujours les journaux, je peux me rendre compte du prestige des matches selon l'effervescence autour des équipes que nous affrontons ».