L’OM lui a fait «péter un câble», il déballe tout !
Thomas Bourseau

André Villas-Boas aura vécu l’aventure marseillaise le temps d’un an et demi avant de déposer sa démission. « L’émotionnel » coach portugais, comme il se décrit, a révélé les dessous de son départ tout en s’attardant pour L’Équipe sur ce qui l’a fait vriller à l’Olympique de Marseille.

L’Olympique de Marseille a connu bien des entraîneurs depuis le début du Champions Project avec le rachat du club par l’homme d’affaires américain Frank McCourt. André Villas-Boas a succédé à Rudi Garcia, mais n’est resté qu’une seule saison et demie. La cause ? Un pacte rompu entre les dirigeants de l’OM et l’entraîneur portugais de son point de vue.

«C'est pour ça que j'ai présenté ma démission»

Pour L’Équipe, André Villas-Boas est revenu sur sa décision de quitter l’OM dès le terme du mercato hivernal de 2021. « Tout le monde sait que, quand Pablo(Longoria) est arrivé, j'ai décidé de rester. Parce que j'aimais le club évidemment. J'avais lié mon avenir à "Zubi" (Andoni Zubizarreta, directeur sportif), Zubi est parti(en mai 2020) et j'ai eu une discussion très forte avec Franck (McCourt, le propriétaire du club). Une des choses qu'on avait sacralisées entre nous, c'est que la décision de prendre un joueur devait être validée par toutes les parties. Je n'étais pas informé de l'arrivée et j'avais déjà dit non pour ce joueur (Olivier Ntcham). C'est pour ça que j'ai présenté ma démission ».

«Quand les personnes franchissent la ligne, quand on touche aux valeurs, je peux péter un câble»

Relancé par L’Équipe au sujet de son tempérament quelque peu volcanique, André Villas-Boas a nié cette idée reçue. « Mon caractère ? Volcanique, non. Émotionnel, oui ». Cependant, il n’a pas manqué de reconnaître sa capacité à lâcher quelques punchlines venues de nulle part et de perdre patience quand ses valeurs ne sont pas respectées. « L'autre jour, j'ai beaucoup ri en revoyant quelques conférences de presse que j'avais faites. Je vous ai donné de bons moments, de bonnes punchlines (rires). Si je perdais le contrôle ? Non, non, pas du tout. Normalement, je suis toujours en contrôle des émotions. Mais quand les personnes franchissent la ligne, quand on touche aux valeurs, je peux péter un câble, comme vous dites en français. Eh oui, c'est vrai que ça s'est passé une ou deux fois à Marseille ».

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