Mal en point avec l'OM, Didier Deschamps n'a toujours pas trouvé la solution pour sortir de la crise. En attendant, l'entraîneur marseillais préfère se trouver des excuses. Loin d'être l'idéal...
L’OM n’avait plus connu pire début de saison depuis bien longtemps. Alors certes, les Marseillais ont déjà fait un grand pas vers la qualification pour les 1/8e de finale de la Ligue des champions en s’imposant sur la pelouse de l’Olympiakos (0-1) puis en dominant Dortmund à domicile (3-0), mais en Ligue 1, la pilule a du mal à passer. Treizièmes après neuf journées avec déjà douze points de retard sur le grand rival parisien, leader, les Marseillais sont très loin de leurs ambitions de début de saison. « Aujourd'hui on ne peut pas parler du titre. Dans la situation où l'on est, c'est peut-être même déplacé de parler du titre. Il faut déjà parler d'engranger les points et faire une série de victoires », soulignait justement André Ayew mercredi en conférence de presse.
Quand Deschamps se cherche des excuses...
Didier Deschamps, lui, au lieu de voir la réalité en face et admettre la pauvreté du jeu marseillais pour le moment, préfère chercher des excuses là où il n’y en a pas. Notamment pour le nul contre Brest dimanche dernier (1-1), où l’OM a pourtant été complètement inexistant en seconde période. « L’envie elle y était mais on n’avait pas les ressources physiques et psychologiques, a expliqué Deschamps sur OM TV. C’était les mêmes joueurs que mercredi contre Dortmund où on a laissé beaucoup de gomme psychologiquement et physiquement. Ce ne sont pas des excuses mais les trois joueurs offensifs par exemple ont beaucoup enchaîné. Il y avait des pépins physiques aussi. On n’a pas eu le coup de rein ou l’impulsion pour renverser la tendance. Ajoutez à ça la crispation et un manque de lucidité qui fait qu’on a eu beaucoup de déchets techniques. Le groupe a une qualité meilleure que ce qu’il a produit sur ce match. Mais c’est aussi lié à la situation et au contexte. La fébrilité fait rater des gestes techniques basiques ». Heureusement qu’il ne pleuvait pas sur la Canebière…