OM Lucho et Diarra toujours aussi deprimants
La rédaction

Erreurs individuelles à la pelle, jeu collectif et détermination inexistants, très peu d'occasions, l'OM est triste à voir jouer. Après son match nul face à Brest (1-1), Marseille est au fond du trou. Très inquiétant.

Après son match nul à domicile face à Brest (1-1), l’Olympique de Marseille est 13e de la Ligue 1 avec seulement huit petits points en 9 journées. Et au vu de la prestation collective et individuelle des Marseillais, on se demande comment ils vont pouvoir sans sortir. Héroïque contre Dortmund en Ligue des champions, Steve Mandanda a littéralement offert le premier but à Romain Poyet et aux Brestois (5e), en laissant passer sous son ventre une frappe qui n’avait rien d’un missile. Combien de temps, Didier Deschamps accordera-t-il également sa confiance à Lucho Gonzalez et Alou Diarra, logiquement sortis sous les sifflets du Vélodrome ? L’Argentin traverse les matchs de manière fantomatique et ce n’est certainement pas son replacement en milieu défensif qui risque de changer la donne. Il ne récupère aucun ballon et les rares fois où c’est le cas, ses relances échouent régulièrement dans les pieds des adversaires. L’imprécision des passes fut d’ailleurs contre Brest la marque de fabrique marseillaise, incarnée à merveille par Alou Diarra qui n’a réussi que 56 % de ses transmissions de balle. Pire, le milieu défensif international ( ') a récupéré… 9 ballons !

Tout à revoir

Mais au-delà de ces errements personnels, c’est l’attitude apathique de l’OM qui effraie. Mangés dans les duels et l’agressivité, sur les coups de pieds arrêtés défensifs, les Marseillais n’ont pas proposé le moindre jeu, incapables d’enchaîner trois passes de suite. Mieux, ils ne courent plus sur le terrain. Aucun mouvement, aucun appel de balle qui contraignent les défenseurs olympiens à balancer de longs ballons dont se délecte la défense adverse. Résultat : en 90 minutes, les Marseillais se sont créés… 4 occasions et Brest à réussi a balayer 25 ans de disette au Vélodrome.