L'OL n'y arrive toujours pas. Les Gones se sont de nouveau inclinés dimanche soir après avoir totalement sombré en première mi-temps. A la pause, le PSG menait déjà 4 buts à 0 face à des Lyonnais impuissants. Laurent Blanc dit même avoir vécu un «cauchemar».
Les temps sont durs pour l'OL et surtout pour Laurent Blanc. L'entraineur est plus que menacé et rien ne s'est arrangé pour lui puisque son équipe a sombré face au PSG dimanche soir. Les Gones n'ont rien pu faire dans cette rencontre que Laurent Blanc décrit comme un «cauchemar» tant ses joueurs ont souffert.
Menacé à l'OL, Blanc annonce la couleur pour son avenir https://t.co/tjvkgWdU37 pic.twitter.com/0EkLg7WNle
— le10sport (@le10sport) September 4, 2023
«Le début, voire tout le match, a été un cauchemar»
Laurent Blanc était totalement abattu en conférence de presse après la rencontre face au PSG. Son constat est accablant. « Le début, voire tout le match, a été un cauchemar, dès la 3e minute. Quand un entraîneur n'a pas de résultat, il est en danger. Ce n'est pas avec le résultat du jour que je suis dans une situation meilleure. Je l'ai déjà dit. Oui, j'ai vu la banderole à mon endroit, mais les supporters ont raison d'être déçus du spectacle offert ce soir qui n'est pas bon. Car on n'a pas été assez présent dans le combat et on n'a pas fait mal à l'adversaire dans les deux surfaces », a-t-il déclaré. Il compte sur la trêve internationale pour remobiliser son groupe.
«Cette trêve va permettre à certains de récupérer»
« L'entraîneur est là pour donner la direction mais ce sont les joueurs qui ont la solution. Mon rôle est de leur dire la réalité, ce qu'ils ont fait ou mal fait. Cette trêve va permettre à certains de récupérer, de revenir dans le groupe car on en a besoin. À d'autres, à court de compétition, aussi d'être un peu mieux physiquement. Tout le monde n'est pas au même niveau. C'est aussi la vérité. Il faut se raccrocher à cela. C'est peu. Ce soir, non, on ne peut pas parler de Ligue des champions. Si on veut honorer un objectif européen, on a vraiment beaucoup de travail. Quand on est dernier, c'est qu'il y a un problème et il faut le déterminer et on en discutera à partir de mercredi, après deux jours de repos. Il faudra dire la vérité. S'il y a vraiment un problème, de personne, de façon de jouer, on verra », a ajouté Laurent Blanc.