Il y a un an, Didier Digard avait recommandé à ses dirigeants de recruter Kévin Anin, alors en difficulté à Sochaux. « Quand je crois en quelqu'un, quand j'aime quelqu'un, je fais tout pour l'aider. J'ai la chance, en étant franc, que les gens m'écoutent et m'apprécient. Pour moi, ce n'est pas un geste exceptionnel. Je n'ai pas fait ça pour qu'on parle de moi. Je le referai. Kévin, je le connais depuis quinze ans, oui, je le referai pour Kévin. Je crois en lui », explique Digard dans L’Equipe ce samedi.
« J'ai appris à donner »
« Si le club m’en a voulu ? Jamais. J’en ai déjà parlé avec le président (…) Cela vient de mon éducation. J'ai cinq frères. Dans une famille nombreuse, il y a la valeur du partage. Pendant mon enfance, j'ai appris à donner. Ensuite, je suis parti très vite, j'ai intégré le centre de formation du Havre à douze ans. Quand tu fais un sport collectif, si tu n'arrives pas à l'être dans la vie de tous les jours, il y a un problème », poursuit le milieu de terrain.