Alors que les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont décrété jeudi une journée blanche le week-end fin novembre, en protestation de la taxe à 75%, Laurent Nicollin -le président délégué du MHSC- a défendu le mouvement de contestation.
Laurent Nicollin monte au créneau pour défendre le mouvement de contestation. Alors que les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 envisagent de ne pas jouer fin novembre pour manifester leur opposition à la taxe à 75%, le président délégué de Montpellier a confirmé pour la première fois qu'il ne s'agissait pas d'une grève comme les autres.
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« C'EST UNE JOURNÉE BLANCHE »« Déjà, il ne faut pas parler de grève. C’est une journée blanche. Il y aura des animations dans les stades prévus pour accueillir les journées de championnat de Ligue 1 et de Ligue 2, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à . Nous ne sommes pas dans une optique de grève, mais dans une optique de passer une belle journée avec les gens qui aiment le football pour faire comprendre qu’il n’y a pas que des Ibrahimovic, des PSG et des Monaco. Faire comprendre qu’il y a aussi des petits clubs qui galèrent pour avoir un budget équilibré. »
« LE FOOTBALL FRANÇAIS AURAIT PU RETROUVER LES SOMMETS »Interrogé sur le rôle du PSG et de l'AS Monaco dans ce mouvement de contestation, Laurent Nicollin a confirmé la position des deux clubs : « Le PSG et l’AS Monaco étaient là, avec nous, aujourd'hui (ndlr : jeudi). On est tous ensemble, tous solidaires. Au moment où il y a des capitaux au PSG, à Monaco et même à Lens, avec en plus le fair-play financier qui va arriver, le football français aurait pu retrouver les sommets... Mais là, ça va être plus compliqué. Pour nous, la stratégie va être vite faite. On s’attendait déjà à baisser notre budget, mais on va devoir encore le baisser. Et les gens crieront s’il n’y a pas de résultats… »