La Commission d’appel de la Fédération française de football avait confirmé, mardi dernier, la relégation administrative des Girondins de Bordeaux en National 1. Une terrible nouvelle pour les Bordelais, qui pourraient faire faillite. Cependant, le club de football ne serait pas le seul à en pâtir puisque la métropole pourrait également être impactée. Elle a donc décidé de réagir.
Après avoir été relégués en sportivement en Ligue 2 à la suite d’une saison chaotique, les Bordelais pourraient carrément quitter le milieu du football professionnel. En effet, la DNCG a récemment confirmé la relégation administrative du club en National 1. Une situation complexe pour les Girondins, qui tenteront, par différents recours, de se maintenir en deuxième division.
Girondins de Bordeaux : Une grosse réponse arrive pour Gérard Lopez https://t.co/BlqyJGX51G pic.twitter.com/eSqChUcyjy
— le10sport (@le10sport) July 7, 2022
Un étalement de la dette
De son côté, la métropole de Bordeaux met tout en œuvre pour sauver le club de la faillite. C’est ce que nous rapporte l’Équipe, en annonçant que les élus ont voté pour un étalement de la dette des Girondins jusqu’en 2026.
« 200 à 300 personnes » sans emploi
Soucieux de la situation du club, le président de la métropole, Alain Anziani, a déclaré : « Si on ne met pas d'argent pour sauver le club, on perdra tout l'argent qu'on a investi. S'il y avait une liquidation, notre créance de 15 millions d'euros aujourd'hui, c'est zéro demain », ajoutant que « 200 à 300 personnes » pourraient perdre leur emploi. La situation est critique en Gironde.