Ben Arfa tire l’OM vers le haut
La rédaction

Ce soir Hatem Ben Arfa nous l'a confirmé, 2010 est un nouveau départ pour l'OM comme pour lui. Les Marseillais l'emportent (5-1) et remontent à la 5ème place au classement.

Pour une fois, Mamadou Samassa a visé juste. «Hatem revient bien et commence à enchaîner les matches. Il lui faut simplement du temps de jeu. A mes yeux, c’est un des joueurs les plus techniques que j’ai vu. », déclarait l’attaquant valenciennois à la Voix du Nord à la veille du match contre l’OM. Il ne s’y est pas trompé. Marseille doit en grande partie sa victoire à l’inspiration de son milieu offensif aux pieds d’or. Petit pont, feintes de corps, passes millimétrées : Big Ben Arfa a mis a mal la défense nordiste sur l’ensemble de la rencontre.

Après la traditionnelle période d’observation, le match est lancé sur un geste juste d’Hatem Ben Arfa. A la réception d’un centre venu de la gauche, HBA livre une talonnade de génie pour trouver Lucho Gonzales au point de pénalty qui mystifie le portier valenciennois (33e).

10 minutes, c’est le temps qu’il a fallu avant que le Vélodrome ne s’enflamme à nouveau. Une fois de plus, Ben Arfa tente et réussit une transversale pour Taiwo qui centre pour Lucho qui remet à Brandao pour la finition (43e). Au retour des vestiaires les Marseillais, en résussite, aggravent la marque sur une frappe contrée de Bruno Cheyrou (53e). La réduction du score par Sanchez (66e) ne restera qu’anecdotique surtout après le quatrième but marseillais inscrit par Mathieu Valbuena d’une jolie frappe enroulée (77e). Pour achever le travail, Mamadou Niang inscrivait son 10ème but de la saison après une contre-attaque dévastatrice (91e).

L’OM veut des trophées

Marseille profite ainsi de la défaite de Monaco à Saint-Etienne (3-0) et de la correction reçue hier par les Bourguignons à Grenoble (5-0) pour remonter à la cinquième place au classement. Hatem Ben Arfa, 22 ans, a visiblement transformé son jeu pour le plus grand bonheur de son entraîneur, Didier Deschamps, qui semble enfin lui accorder sa confiance. Si José Anigo ne veut plus parler de titre mais de qualification en Ligue des champions, les joueurs ont encore les dents longues. Et Ben Arfa, symbole de la révolte olympienne, en faisait l’écho dans La Provence aujourd’hui : « Je suis à 200%, car je suis déterminé à donner le maximum. Il y a un travail invisible. Jouer m'apporte de la confiance. Tout le groupe est revenu en 2010 avec un nouvel état d'esprit, un caractère plus affirmé. On en aura besoin jusqu'au terme de la saison pour remporter des trophées. »