Les mefaits du positivisme
La rédaction

Comme c'était prévu, le mercato se termine sans qu'aucune équipe se soit véritablement renforcée et surtout sans nous prouver que ce marché devait impérativement exister dans sa forme actuelle.

Certes, il a permis à certains joueurs de renouveler leurs contrats, à certains agents d’entretenir la rumeur et à des dirigeants en difficulté de se créer des écrans de fumée en faisant croire que la majorité de leurs joueurs étaient contactés par les plus grands clubs européens sans qu’aucun contact ne soit établi. Mais ce mercato a surtout donné les signes de ce qui va se produire cet été. Les clubs, englués dans des effectifs pléthoriques et plombés par des situations financières qui se dégradent plus rapidement que prévu, voudront dégraisser avant d’investir. Ce qui amènera une situation de blocage, et les grandes écuries qui ont investi énormément en ce début de saison ne feront que quelques petites améliorations et retouches. Quant aux éventuels repreneurs et investisseurs, il ne faut pas rêver : la conjoncture actuelle, l’exposition souvent négative et le manque de retour sur investissement font qu’ils ne vont pas se bousculer au portillon. Le match Lyon-PSG m’interpelle encore aujourd’hui.

Comment revenir bredouille d’un tel déplacement, face à une équipe en plein doute, sans âme, sans talent et se liquéfiant au fil du match ? Comment ne pas se mettre à l’abri dans un premier temps et ne pas garder le résultat dans un second temps, toujours à des moments stratégiques de la partie ? Certes, l’expulsion a eu son incidence et n’aurait pas eu lieu si PSG avait tué le match et si l’équipe ne s’était retrouvée dans une situation de contre (c’est un comble quand même quand on mène 1-0 à Lyon !). Mais pourquoi avons-nous le sentiment que les gardiens adverses ont toujours un avantage psychologique sur les attaquants du PSG et que nous avons de grosses difficultés à garder un résultat ? De nombreuses questions se posent et c’est au staff de trouver les solutions pour inverser la tendance car personne ne peut se contenter d’une 14e place. La saison est cuite ('), essayons de gagner la Coupe de France et arrêtons le discours “Tout va très bien Madame la Marquise”, car j’entends plutôt jouer l’orchestre d’un paquebot qui sombre.