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La rédaction

Des louanges de Daniel Bravo à Lionel Messi aux pronostics de Denis Charvet en H Cup en passant par le cas Patrick Vieira évoqué par Xavier Gravelaine et l'opinion tranchée de Jacques Péridon sur Pierre Menès, retrouvez le meilleur des blogs. Daniel Bravo : «Messi fait tout plus vite que les autres» Même si le collectif barcelonais tourne moins bien, un homme a décidé de renverser le cours de la rencontre. «Zorro» Messi a enfilé son costume de sauveur et a fait la différence comme presque aucun joueur n'est capable de le faire. Je me suis demandé s'il n'était tout simplement pas meilleur que Diego Maradona. Lorsque je revois la chevauchée fantastique de Diego contre les Anglais, j'observe que certains Britanniques avaient une «caravane» d'un autre temps. Aujourd'hui, Léo Messi fait la différence face à des joueurs mieux préparés et plus véloces. Le problème, c'est qu'il fait tout plus vite que les autres. D'abord, il s'informe comme personne de la situation de ses adversaires et de ses partenaires avant de recevoir le ballon. Ensuite, lorsqu'il l'a dans les pieds, il continue à garder la maîtrise car il est capable de conduire le cuir à très grande vitesse, collé au pied, et de changer de direction pour s'écarter de l'adversaire. Ses prestations frôlent la perfection, et c'est ce qui me fait dire qu'il est inhumain.

Xavier Gravelaine : «Vieira ? Je ne suis pas étonné» En regardant Canal + et Patrick Vieira qui « se sélectionne », je n'ai pas été particulièrement étonné par sa réflexion. Il est parti à Manchester City avec cet objectif là. Il a envie de tout faire pour avoir ce dernier challenge, qui est le dernier de sa carrière. Est-ce que Raymond Domenech va tenir ses engagements en disant qu'il ne ferait jouer que ceux qui jouent régulièrement ? Avec Henry, ça n'a pas été forcément le cas. Alors pourquoi pas Vieira ? La différence, c'est qu'Henry a participé de A à Z aux qualifications. L'expérience de Vieira, qui n'a quand même plus joué depuis deux ans avec les Bleus, suffira-t-elle à convaincre Raymond Domenech ? Il n'est plus considéré comme un cadre de l'équipe de France, mais avec Raymond on n’est jamais à l'abri d'une surprise...

Denis Charvet : «Gare à ce diable de Novès» Le Stade Toulousain contre le Stade Français, un choc des titans entre deux écoles bien différentes mais basée pour chacune d'entre elle sur une vraie culture de la défense ! Cette rencontre va faire des étincelles avec les duels entre Servat et Szarzweski ou encore Dusautoir et Haskell. Le Stade Francais, qui a renaît de ses cendres le week-end dernier au Stade de France face à Clermont, voudra effacer l'affront de ce même Stade de France où Toulouse l'avait humilié il y a un peu plus d'un mois. Avec les retours de Pascal Papé et Juan Manuel Leguizamon, les Parisiens peuvent créer la surprise face à des Toulousains mi-figue, mi-raisin, qui alternent à l'heure actuelle l'excellence et le pire. Mais gare à ce diable de Guy Novès, véritable catalyseur d'énergies et grand sentimental devant l'éternel qui a toujours su transcender ses troupes dans les grands événements.

Jacques Péridon : «Pierre Menès, que dire de votre attitude '» Ce très cher Pierre Menès s'est énervé, ce week-end, en expliquant qu'il y avait deux poids et deux mesures entre Arsène Wenger et Raymond Domenech. Motif de sa petite crise : la blessure de William Gallas, selon lui mal gérée par l'entraîneur d'Arsenal et pour autant épargné par les critiques; à la différence du sélectionneur. Malheureusement mon cher Pierre, avant de donner vos leçons en « deux poids, deux mesures », merci de vous les appliquer à vous-même. Si je vous dis Florent Malouda, vous voyez de qui je veux parler. Celui dont vous dites qu'il n'est pas un joueur de foot. L'avez-vous vu jouer, cette saison ? Si c'est le cas, ce que j'imagine, ayez au moins la décence de reconnaître votre erreur. Ça arrive à tout le monde. Pour autant, je n'ai rien entendu. Et vous en avez l'occasion, au travers de votre armada médiatique (radio, télé, presse écrite, internet).

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