Le fiasco des Etats generaux du football
La rédaction

Hier, les Etats Généraux du football français se sont terminés sur des décisions à prendre au conditionnel et qui n'ont rien de révolutionnaires. Rien de surprenant, comme vous l'aviez prédit.Voulus par Nicolas Sarkozy , les Etats Généraux du football français ont accouché d'un projet de réforme de la gouvernance bien timide. N'importe quel licencié aura le droit de se présenter à la candidature pour la présidence alors qu'avant, seuls les membres du conseil fédéral pouvaient s'y présenter. Frédéric Thiriez a parlé d'une « «révolution tranquille » autant dire qu'il n'y a rien de neuf dans le football français comme on pouvait d'ailleurs s'y attendre.

Par ailleurs, les instances fédérales vont être réorganisées. Le Conseil fédéral laisse place à un comité exécutif, élu par l'Assemblée fédérale au scrutin de liste, dont le président sera celui de la FFF. Une instance supérieure est créée. La Haute Autorité du football, composée de 25 membres issus de toutes les familles du football, est une instance d'alerte, de contrôle et d'interpellation. Le dispositif proposé se veut plus adapté et réactif en temps de crise.

Cela était aussi votre avis puisqu'à 69% , vous pensiez que ces Etats Généraux seraient un fiasco.

LA réponse est tellement claire selon vous, qu'il n'y avait pas de commentaire à apporter.

Sur quoi vont déboucher les Etats-Généraux du foot ?

Une refonte totale du foot français 9 %

Plus de pouvoir pour le foot pro 13 %

Des têtes vont sauter 10 %

Rien, ce sera un nouveau fiasco 68 %