Les stars du streaming françaises et espagnoles s'affrontaient samedi soir à Madrid à l'occasion de la revanche de l'Eleven All Stars. La victoire est revenue aux Espagnols à l'issue d'un match qui a connu une interruption d'une dizaine de minutes suite à un acte raciste d'un supporter espagnol. L'auteur présumé a été identifié et il a bien évidemment provoqué la colère des Français à l'image de Carlito qui ne l'a pas épargné.
L'équipe de France est tombée face à l'Espagne. Les streamers tricolores n'ont pas réussi à venger les Bleus de Didier Deschamps et les Bleuets de Thierry Henry, tous deux battus cet été à l'Euro puis aux JO. La Roja a pris sa revanche après sa défaite à Jean Bouin il y a un peu moins de deux ans dans une ambiance très tendue. La situation a dégénéré à la 58ème minute lorsque le match a été interrompu en raison d'un acte raciste visant le Français Brawks. Très touché, son homologue espagnol Koko était en pleurs. Au coup de sifflet final, le youtuber Carlito a laissé éclater sa colère.
Eleven All Stars 2 : Inoxtag, Amine... Les streameurs français balancent sur le scandale raciste ! https://t.co/3WQYeeEg8A pic.twitter.com/CC75DQWjob
— le10sport (@le10sport) October 13, 2024
«C'est un fils de p***, un imbécile»
« Il y a un travail de dissociation à faire parce que le mec, c'est un fils de p***, un imbécile, mais peut-être que les autres ne sont pas comme lui. A la fois on avait envie d'arrêter, on a rejoué quand même. Mais Brawks, il a pleuré, il a une flèche dans le coeur, c'est dingue. J'ose espérer que c'est un cas isolé d'un imbécile. Peut-être que 99,9% des autres ne sont pas comme ça. C'est compliqué à gérer psychologiquement. Vous me demandez à moi mais il faut en parler à Brawks. Moi je suis là... toutes les trois semaines j'en croise, c'est une folie. Mais c'est bien de montrer l'exemple, de dire 'eh les gars, il n'y a pas de ça chez nous'. On est le pays des Lumières, j'ai étudié ça à nouveau avec mon fils. Un peu d'élévation psychologique. Lui il a 14 ans, il ne comprend rien à la vie. Je ne suis pas trop pour la délation mais j'espère qu'on l'a affiché un peu, qu'il est filmé », a lancé Carlito au micro de RMC Sport. Le match a ensuite repris avec l'accord de Brawks.
«On ne voulait pas revenir»
« Au début on ne voulait pas revenir. On s'est posé les bonnes questions, on a bien discuté. Brawks a été très fort. Il nous a fait comprendre que 'vas-y, let's go'. Je pense que c'était compliqué pour lui de rejouer. On a parlé entre nous et on est venus. C'était important que les Espagnols parlent. On était là 'vas-y, parle pour ton pays !' Mais ça a mis du temps, on a dû négocier... très curieux. A la fois c'est un privilège d'être là... un peu bipolaire », a précisé Carlito. Une triste soirée...