Le 28 octobre dernier, Carlo Ancelotti remportait le Trophée Johan Cruyff du meilleur entraîneur d'une équipe masculine. Un prix, remporté devant Xabi Alonso, grâce à un formidable doublé Ligue des champions-Liga. Invité à commenter cette saison, le coach du Real Madrid s'est livré à cœur ouvert, notamment sur sa forte sensibilité, qui tranche avec sa réputation d'homme impitoyable.
Carlo Ancelotti n’était pas présent au théâtre du Châtelet pour récupérer le Trophée Johan Cruyff, la délégation du Real Madrid ayant annulé son vol afin de protester contre la deuxième place de Vinicius Jr. Par contre, le coach espagnol a accepté volontiers de se prêter à l’exercice de l’interview pour commenter cette récompense. Lors d’un long entretien accordé à France Football, Ancelotti a fait le bilan de sa carrière et a évoqué une partie de son caractère peu connue du grand public.
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« Je pleure, souvent »
« Oui, c'est vrai. Je pleure, souvent. Lors d'une discussion où il y a beaucoup d'émotions, par exemple. C'est une chose normale pour moi. C'est de famille, c'est génétique. Mon père et mon grand-père étaient pareils. Ma fille et mon fils le sont également. Le football peut aussi me faire pleurer. De joie, bien sûr, parfois. Vous savez, les pleurs arrivent et ils sortent. C'est une bonne chose. Je peux pleurer avec un joueur. Il m'est arrivé de leur montrer cette émotion. Et je n'ai pas de problème avec ça » a déclaré Ancelotti.
Ancelotti a fondu en larmes l'été dernier
Le technicien italien avait mal vécu la fin de carrière de Toni Kroos à la fin de la saison dernière. « Le dernier moment très dur émotionnellement pour moi a été le départ de Toni Kroos. Et avant lui, celui de Casemiro... Oh oui, cela a été dur. J'ai essayé de le convaincre de rester mais il était motivé à l'idée d'essayer une nouvelle expérience (à Manchester United). Quand des joueurs s'en vont et que tu entretiens de telles relations avec eux, ce sont toujours des instants compliqués, émotionnellement... Parce que ce ne sont pas simplement mes joueurs. En revanche, ce n'est jamais dur quand c'est moi qui quitte un club. Tu dois regarder devant » a lâché Ancelotti.