Remplaçant de Noël Le Graët, Philippe Diallo est candidat à sa propre succession à la tête de la FFF, dont les élections auront lieu les 10 et 11 décembre prochain. Dans cette optique, il serait bien inspiré d’opérer des changements en équipe de France selon Daniel Riolo, en se séparant de Didier Deschamps afin de nommer Zinédine Zidane.
Prolongé jusqu’en juillet 2026 après la Coupe du monde 2022 par Noël Le Graët, Didier Deschamps n’est pas encore prêt à laisser sa place, ce qu’il a une nouvelle fois rappelé après la victoire de l’équipe de France face à l’Italie dimanche (1-3) : « Ça va hein, vous pouvez dire ce que vous voulez ! Je suis déconnecté, ça me va très bien. Je vais bien, j'ai plein d'énergie, mon calme, ma sérénité. Après quand ça va moins bien... je sais très bien l'exigence ! Alors c'est la faute de mes joueurs depuis dix ans, peut-être un peu de la mienne aussi. »
Mbappé - Griezmann : L'erreur fatale de Deschamps https://t.co/6tRtU4LI56 pic.twitter.com/QvOMQST8ZE
— le10sport (@le10sport) November 16, 2024
« Il est obligé de se poser des questions et se dire qu'il y a quelque chose à changer »
Président de la FFF depuis l’éviction de Noël Le Graët, Philippe Diallo est candidat à sa propre succession et pour y parvenir, il devrait se séparer de Didier Deschamps, estime Daniel Riolo : « On a un sélectionneur tout puissant, qui était là à l'époque de Le Graët. Le Graët s'est fait mettre dehors, arrive celui qui était numéro 2, qui n'a pas été élu, qui est en préparation de sa campagne. Quel projet il nous présente ? Rien. Il prend dans la tronche des audiences qui baissent et ce n'est pas anodin. Si je suis président de la fédé et je prends de telles audiences, c'est inadmissible. Il est obligé de se poser des questions et se dire qu'il y a quelque chose à changer. Et puis là, on ne peut pas nous faire le coup de la stabilité et qu'on peut pas virer les mecs du jour au lendemain. »
« T'as l'idole footballistique d'un pays qui attend la place »
Ce n’est pas un secret, Zinédine Zidane attend son tour pour prendre les rênes de l’équipe de France. Un entraîneur appelé de ses vœux par Daniel Riolo. « Oh, ça fait 12 ans qu'il est là. C'est bon on peut passer la main, surtout que t'as l'idole footballistique d'un pays qui attend la place, c'est tout de même incroyable. Il va privatiser l'équipe de France pendant combien de temps encore ? Il peut partir de lui-même », a-t-il ajouté dans l’After Foot sur RMC.