Une star de l'équipe de France renonce à un pactole et se justifie
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Fait rare pour un footballeur de haut niveau, Adrien Rabiot a décidé de renoncer à un contrat avec un équipementier. Une décision forte de la part du joueur de la Juventus et de l'équipe de France , qui le prive forcément de beaux revenus durant la saison. Pour autant, Rabiot ne regrette pas du tout son choix, puisque cela lui permet d'avoir plus de libertés.

Nike, Adidas, Puma... Les joueurs de football ont un large éventail de choix en ce qui concerne leur équipementier. C'est à qui offrira le plus pour convaincre la cible de signer avec la marque. Adrien Rabiot a lui fait le choix... de ne pas avoir d'équipementier. Si le joueur de la Juventus porte aujourd'hui des chaussures Nike, ce n'est pas pour autant qu'il a un contrat avec la firme américaine. Une position justifiée par le principal intéressé ce lundi dans L'Equipe.

« Je veux pouvoir choisir ce qui est le mieux pour moi »

« J'ai toujours aimé être libre. Les chaussures, quel que soit l'équipementier, cela peut être bien un jour, moins bien un autre. Je veux pouvoir choisir ce qui est le mieux pour moi. Pouvoir "switcher", s'il le faut, d'un équipementier à un autre. C'est le confort qui guide mon choix, pas l'esthétique. À un moment, je portais des Adidas puis j'ai choisi des Nike car je me sentais mieux avec, sans être sous contrat », a d'abord expliqué Adrien Rabiot.

« Je gagne assez bien ma vie pour ne pas me dire que j'ai besoin de cet argent-là »

Le protégé de Didier Deschamps en équipe deFrance a ajouté également : « Je vais acheter mes chaussures ? (Il rit.) Non, non, ils m'en envoient quand même. Je ne suis pas arrivé à ce stade. (Sourire.) Mais eux sont gagnants. (...) J'ai choisi d'être libre. On sait qu'avec les contrats il y a des contraintes, pas mal de choses à faire, des shootings à droite à gauche. Je n'en ai pas envie. Notre temps de repos entre les matches et les entraînements est souvent très court et je préfère en profiter pour récupérer plutôt que d'aller faire un shooting à Ibiza ou je ne sais où... C'est un choix que j'assume. Je gagne assez bien ma vie pour ne pas me dire que j'ai besoin de cet argent-là ».

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