Très réticent à parler football ces dernières années, Bernard Tapie se montre plus loquace depuis quelque temps pour notre plus grand bonheur. Dans un entretien accordé à Direct Sport, Tapie se lâche. Morceaux choisis.
« Nanard » sait se montrer compréhensif avec les mutins de l’Equipe de France
« Franchement, je préfère que Blanc prenne un rebelle, un casse-couilles, un emmerdeur qui a du talent, plutôt qu’un gars docile qui n’en a pas. Comment croyez-vous que j’ai gagné la Coupe d’Europe ' »
« Ce n’est pas parce qu’ils étaient nuls sur le plan comportemental avec Domenech qu’ils vont automatiquement l’être avec Blanc. Je pense même le contraire »
Domenech en prend pour son grade
Pour gagner une Coupe du monde, vous avez besoin des meilleurs joueurs et, parmi ceux-là, il y a forcement de gros tempéraments. Le boulot du sélectionneur, c’est de canaliser tout ça. Pour y parvenir, il faut de l’autorité, de la notoriété et de l’intelligence. S’il avait peut-être de l’intelligence, Domenech n’avait rien d’autre.
Nanard donne son avis sur ceux qui donnent leur avis
« Depuis le début de l’été, n’importe qui est invité à livrer son analyse, son sentiment… Vraiment, je n’ai jamais entendu autant d’imbécillités. C’est simple, j’ai l’impression d’assister au défilé des nases! Que l’on fasse parler monsieur Tout-le Monde, moi, je veux bien. Seulement, à un moment, il faut aussi équilibrer. Remarquez, nos experts, eux aussi, ils en disent des conneries. »
Et enfin, le bouquet final sur Laurent Blanc, qu’il apprécie mais…
« Vous les médias, vous n’allez pas vous marrer tous les jours avec lui (…) Rappelez vous ses derniers mois à Bordeaux, comme il était sympa… Blanc, vous savez, il ne passe pas entre toutes les portes, il a un peu la grosse tête. (…) Je suis pareil, donc ça ne me dérange pas ! »