Le football français se retrouve au cœur d'un nouveau scandale ces derniers jours. Plusieurs rumeurs circulent selon lesquelles la FFF aurait interdit aux joueurs de confession musulmane et qui évoluent dans les différentes catégories des sélections de jeûner pendant la période de ramadan. Philippe Diallo, le président de l'instance, a tenu à les démentir, rappelant que la FFF avait simplement fixé un cadre spécifique.
C'est une polémique dont la FFF se serait bien passée. A l'heure où le climat politique du pays est plus que tendu, l'instance qui régie le football français est soupçonnée d'interdire à ses joueurs de confession musulmane et sélectionnés dans les différentes catégories de jeûner pendant cette période de ramadan. Philippe Diallo a donc pris la parole à ce sujet dimanche.
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— le10sport (@le10sport) March 25, 2024
«La Fédération a mis un cadre»
Le président de la FFF a précisé qu'il n'y avait aucune interdiction en vigueur, seulement de simples règles qui peuvent s'avérer contraignantes pour la pratique du jeûne. « Je ne peux pas accepter qu'on dise que la FFF procède à une discrimination religieuse. Mon devoir, c'est d'assurer une forme de neutralité dans la pratique sportive. La Fédération a mis un cadre, comme à l'école. Il ne peut pas y avoir une modification de nos horaires, de notre organisation, qui soit liée à la mise en oeuvre d'une pratique religieuse, quelle qu'elle soit », a déclaré Philippe Diallo sur franceinfo, avant de poursuivre.
«Personne à la Fédération n'a interdit à quelqu'un de faire le jeûne»
« Je respecte les convictions de chacun. Il est possible, si l'on veut faire le jeûne, pour ne pas mettre en cause les performances ou la santé des sportifs, de le repousser. Personne à la Fédération, à commencer par moi, n'a interdit à quelqu'un de faire le jeûne. J'ai même entendu qu'un responsable de l'autorité musulmane a dit que c'était parfaitement compatible avec une pratique du sport de haut niveau en suspendant son jeûne. Certains ont voulu nous attaquer devant les juridictions et il se trouve que le Conseil d'État nous a donné raison. Quand des joueurs sont sélectionnés en équipe de France, je ne leur demande pas leur religion. Le procès qui est fait à la Fédération est un mauvais procès, injuste, et qui repose sur des fondements faux », a assuré le président de la FFF.