À Paris pour présenter sa fondation « One Love », Florent Malouda nous a fait part de la manière dont il percevait la polémique autour des quotas. Un entretien « peace and love ».
« En France, les médias se focalisent sur le négatif, et moi, je tente de parler de choses positives ». Forcement, Florent Malouda était à Paris pour présenter sa fondation « One Love » qui a pour but de promouvoir la culture guyanaise sous toutes ses formes. D’ailleurs, un concert exceptionnel, le « One love Festival », aura lieu les 17 et 18 juin prochain en Guyane avec des artistes comme Shaggy, Sefyu ou Fanny J.
La violence, on sait faire, mais…
Mais quand il a fallu évoquer l’affaire des quotas, Malouda n’a pas hésité à dire ce qu’il pensait : « Tout ça ne me choque pas, je connais ce milieu. Moi je pense que personne ne peut empêcher quelqu’un d’aller où il veut aller. Si j’ai un conseil à donner : si on te discrimine dans le sport, et bien fais des études ! Si on te ferme la porte au nez, passe par la fenêtre. La violence, on sait faire, mais ce n’est pas une solution. Il faut savoir s’adapter ».
Si Blanc part, il faudra s’adapter
L’équipe de France aussi a eu droit à son petit couplet : « J’ai l’impression que la sélection ne vit ces derniers temps qu’à travers des polémiques. Bon… Etant donné que je souhaite jouer encore très longtemps, j’espère vivre encore plein de polémiques ! » a-t-il confié non sans un certain humour… et lorsqu’on lui a demandé ce qu’il ferait si Blanc démissionnait, Malouda s’est montré très philosophe : « Il faudra s’adapter. Mais je n’y crois pas une seule seconde ! ».