L’affaire Le Graët a connu un nouveau rebondissement ce samedi avec les révélations du journal Le Monde autour d’éventuelles poursuites judiciaires visant le président de la FFF, actuellement mis en retrait, après que l’inspection générale ait émis un signalement à la justice. Informée, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra affiche une position claire.
Mis en retrait de la présidence de la FFF, Noël Le Graët compte sur le résultat de l’audit commandé par le ministère des Sports après les nombreux dysfonctionnements signalés pour laver son honneur. Néanmoins, le rapport pourrait enfoncer un peu plus le président de la 3F. D’après les révélations du journal Le Monde, les inspecteurs en charge de l’audit ont informé le procureur de la République de Paris que des faits étaient susceptibles d’être pénalement répréhensibles pour un éventuel "outrage sexiste", à la grande surprise du principal concerné.
Le Graët : «Il veut faire la chasse aux traîtres» https://t.co/XllzDhMB4N pic.twitter.com/kVBqwP66BM
— le10sport (@le10sport) January 15, 2023
Le Graët affiche son « étonnement »
« Je viens de prendre connaissance avec étonnement d'un article du Monde faisant état de fuites sur le rapport provisoire en cours de préparation (de l’IGESR), a réagi NoëlLeGraët dans des propos rapportés par l’AFP. A ce stade je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine. Plus généralement je m'étonne que des informations puissent être divulguées alors même que le rapport provisoire ne m'a pas encore été transmis et que je n'ai pas été en mesure de faire valoir mes observations sur celui-ci. »
Oudéa-Castéra reste à distance de l’enquête
De son côté, Amélie Oudéa-Castéra a été informée de ce signalement survenu vendredi, mais la ministre des Sports affiche une position claire sur le dossier, à savoir ne pas réagir et laisser les enquêteurs de la mission d’audit poursuivre leur mission. Ainsi, RMC indique qu’AmélieOudéa-Castéra souhaite se tenir à distance. « J’ai été informée par la cheffe de l'IGESR que, sur la base des témoignages recueillis par la mission FFF, elle a été conduite à effectuer un signalement conformément à l'article 40 du code de procédure pénale, en raison d'un faisceau d'éléments concordants sur des faits susceptibles de revêtir une qualification pénale », confiait-elle, relayée par Le Monde, après les révélations du quotidien.