Didier Deschamps est à la tête de l’équipe de France depuis 12 ans désormais. L’Euro en Allemagne (14 juin-14 juillet) est tout bonnement sa sixième compétition avec les Bleus en tant que sélectionneur. Et de par ses résultats acquis au fil des années, Deschamps a mis la barre des attentes (trop) haute du point de vue de Guy Stéphan, son adjoint. Le bras droit de Deschamps s’est livré sur le plus grand « échec » du champion du monde 98.
Entre l’équipe de France et DidierDeschamps, c’est une grande histoire d’amour et de trophées. Ça l’était déjà lorsqu’il fut joueur et capitaine des Bleus avec une Coupe du monde et un Euro. Et depuis qu’il en est devenu le sélectionneur en 2012, Deschamps a offert trois finales de compétitions majeures pour un sacre au Mondial 2018. Mais le retour de bâton est violent.
Stéphan : «On a l’impression que si on ne va pas au bout, c’est un échec»
En marge de l’entrée en lice à l’Euro 2024 de la bande de DidierDeschamps lundi à 21 heures contre l’Autriche,GuyStéphan s’est confié en interview au Journal du Dimanche sur ce qu’il ressent comme étant une « obligation de résultat » à présent en équipe de France en regrettant au passage le fait que les performances des Bleus soient à présent banalisées. « Sur les quatre derniers grands tournois, on est allés trois fois en finale. On banalise trop ces performances. Pour remporter une finale, il faut y arriver ! Seules deux équipes le font. Le niveau d’exigence est de plus en plus élevé autour de Didier et de la sélection. Il y a comme une obligation de résultat. On a l’impression que si on ne va pas au bout, c’est un échec ».
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— le10sport (@le10sport) June 15, 2024
L’Euro 2021, «une bonne leçon» pour les Bleus
« Une bonne leçon. Le confort n’est pas générateur d’efforts. Après l’élimination, il y a eu un peu de mistral et pas mal de réflexion sur la suite, mais on est avant tout des compétiteurs. On est repartis sur un nouveau cycle et on a su rebondir ; trois mois plus tard, on remportait la Ligue des nations ». a affirmé GuyStéphan au JDD.