«J’ai la haine» : Après la finale de la Coupe du monde, il hallucine
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Un peu plus de trois après la finale de la Coupe du monde, l'action de Randal Kolo Muani continue de hanter les nuits des fans de l'équipe de France. Et pour cause, l'attaquant des Bleus a buté sur Emiliano Martinez dans les arrêts de jeu de la prolongation et aurait donc pu offrir une troisième étoile à la France. Mais le tibia du portier argentin en a décidé autrement. Une action sur laquelle est revenu l'ancien Nantais.

Il y a trois mois, l'équipe de France s'inclinait en finale de la Coupe du monde, aux tirs-au-but face à l'Argentine. Mais alors que les Bleus étaient menés 2 à 0 par l'Argentine, Kylian Mbappé avait permis aux Tricolores de revenir à la marque dans le temps réglementaire, puis en prolongations grâce à un triplé. Et Randal Kolo Muani aurait pu régler l'affaire dans les arrêts de jeu. A la 123e minute, l'attaquant de l'Eintracht Francfort se retrouve en face-à-face avec Emiliano Martinez qui arrête sa frappe du tibia après une sortie rapide. Une action qui trotte encore évidemment dans la tête de Randal Kolo Muani.

«Ça aurait pu changer ma vie»

« Ça aurait pu changer ma vie. J’aurais préféré la mettre au fond, comme tout le monde. Comme tous les Français, mais c’est arrivé et ce sont les aléas de la vie. Après, quand je la regarde encore, je trouve que j’ai pas mal de possibilités. Mais sur le terrain, ça va trop vite », lance-t-il dans une interview accordée à L'EQUIPE avant d'en rajouter une couche.

«Je ne vais pas mentir, j’ai la haine»

« Je peux la regarder trois ou quatre fois d’affilée encore. Je suis très léger avec tout ça. Cette action me donne envie de travailler devant le but. Je bosse et je pense que je suis en train de progresser. Ça va me donner le courage d’avancer pour la mettre la prochaine fois (...) J’ai envie de passer à autre chose. Mais ça fait partie de mon métier. J’arrive à répondre, ce n’est pas comme si j’étais triste. Je ne vais pas l’oublier, jamais… On était à deux doigts de ramener la troisième étoile. Je ne vais pas mentir, j’ai la haine », ajoute Randal Kolo Muani.

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