À quelques heures du match retour du barrage face à l’Ukraine, Michel Platini s’est exprimé dans les colonnes de L’Equipe.
« Je ne suis pas supporter de l’Équipe de France mais j’aime la voir gagner ». Le 20 octobre dernier, Michel Platini livrait son regard sur le mois de novembre décisif pour l’équipe de France. Le président de l’UEFA ne sera pas au stade de France ce mardi mais restera attentif devant sa télévision pour assister à la dernière chance des Bleus afin de se rendre au Brésil pour y disputer la Coupe du monde l’été prochain. Dans un entretien accordé à L’Equipe avant cette échéance, il évoque une éventuelle élimination.
« DES PROBLÈMES PLUS IMPORTANTS »
« C'est une date parmi d'autres, ce n'est pas si grave que ça. Le football est fait d'émotions, de grands moments, d'autres plus difficiles. Si les autres sont plus forts... Ce n'est pas parce qu'on s'appelle la France qu'on a forcément la meilleure équipe du monde. On a bien été éliminés en 1993 et on a gagné le Mondial en 1998. Ce serait bête pour le peuple français que l'on n'aille pas au Brésil. Comme pour le peuple ukrainien. Mais ce ne serait pas la fin du monde. Il y a des problèmes plus importants » a confié Michel Platini avant d’évoquer le match en lui-même.
« ON NE M’A JAMAIS DEMANDÉ DE GAGNER 3-0 »
« Tout est possible. Qui pensait que l'Ukraine allait battre la France 2-0 ? C'est la beauté du football de générer des résultats inattendus. Je n'ai jamais été dans un tel cas de figure. Moi, il fallait juste gagner le match. On ne m'a jamais demandé de gagner 3-0. »