À quelques heures du coup d’envoi du match aller entre l’Ukraine et la France ce soir à Kiev, Olivier Giroud est revenu sur ce barrage décisif pour les Bleus.
Toute la France du football retient son souffle. Ce soir à Kiev, l’équipe de France joue une partie de son avenir face à une dangereuse équipe d’Ukraine qui n’aura pas grand-chose à perdre. En balance avec Karim Benzema pour le poste d’attaquant titulaire des Bleus, Olivier Giroud est revenu aujourd’hui sur le contexte si particulier d’un barrage à élimination directe.
« Ne pas être inhibé par l’enjeu »
« Pas le droit à l’erreur. Élimination directe. Match de haute importance. Il faut essayer de ne pas se mettre trop de pression, ne pas être envahi par la nervosité. Si tu es trop nerveux, tu te crispes. Il ne faut pas être inhibé par l’enjeu. Facile à dire ! Je n’en ai jamais joué, même si le tour préliminaire de Ligue des Champions contre Fenerbahce cette année ressemblait un peu à un barrage. Ça s’était bien passé », a déclaré le Gunner dans une interview accordée à L’Équipe.
« En 2009, il y avait une tension incroyable »
Également interrogé sur le dernier barrage des Bleus, en 2009 face à l’Irlande, l’attaquant international a rassemblé ses souvenirs. « J’étais dans les tribunes du Stade de France, avec un pote. C’était invivable, très dur. Il y avait une tension incroyable. Mais, à la fin, un vrai bonheur, le soulagement. J’ai toujours été supporter des Bleus. Maintenant, j’y suis. Ça fait bizarre », a ajouté l’ancien Montpelliérain.