A quatre jours du match aller du barrage face à l’Ukraine, Didier Deschamps a évoqué dans Le Parisien la concurrence entre Olivier Giroud et Karim Benzema.
Pointé du doigt pour son manque d’efficacité il y a quelques semaines, Karim Benzema est dans une meilleur dynamique depuis quelques temps après avoir retrouvé le chemin des filets avec le maillot bleu et en marquant des buts avec le Real Madrid. Très utilisé par Arsène Wenger, Olivier Giroud marque lui un peu le pas. Qui débutera face à l’Ukraine ? Deschamps maintient le suspense.
« JE SAIS QUE J’AI LES DEUX… »
« C’est difficile à dire. Cela dépend sur quoi on se base et, en fait, cela ne m’intéresse pas. Je sais que j’ai les deux et les deux ont des qualités différentes. Je ne veux pas prendre le risque de les opposer avant un match comme celui-là. Karim, qu’il joue ou pas, on me posera 10 000 questions sur lui. Il a enchaîné beaucoup de matchs, il n’a pas eu l’efficacité. Il l’a retrouvée. Olivier a joué plus sur les derniers matchs, en étant performant. »
« TOUJOURS UN NOYAU DUR »
Le sélectionneur des Bleus s’est ensuite justifié sur ses équipes alignées lors des matchs qualificatifs. Il n’a jamais aligné deux fois d’affilée la même formation : « Il y a eu des contraintes : blessés, suspendus, pas sélectionnables à cause du temps de jeu. Parfois, c’est moi qui ai changé parce que je ne veux pas rester avec un seul système. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Si vendredi en Ukraine, je suis obligé d’associer des mecs qui n’ont jamais joué ensemble, je préfère qu’ils aient quelques repères. Il y a toujours eu un noyau dur. J’ai peut-être, à un moment, donné l’impression de celui qui ne savait pas. Mais ce n’était pas le cas. A certains postes, j’ai des joueurs très proches l’un de l’autre. Pour ne perdre ni l’un, ni l’autre, je ne peux pas faire jouer l’un 90 % et l’autre 10 %. »