Et si l'équipe de France féminine explosait de toute part ? Ce scénario, inenvisagable il y a encore peu, serait aujourd'hui plus que probable. C'est en tout cas l'idée qui ressort dans le Journal du Dimanche. En cause : la gestion du sélectionneur tricolore, Bruno Bini.
Une crise en interne ? Tout est loin d’être rose pour les Bleues. Le JDD relaie, en effet, ce dimanche une série d’événements post-JO, tous plus confondants les uns que les autres. Favoritisme, pressions morales, brimades, les méthodes de Bruno Bini, sélectionneur de l'équipe de France, diviseraient en interne. Ainsi, en septembre dernier, le point de non-retour aurait été atteint. Bini aurait alors reproché à son groupe de ne pas être en symbiose totale avec le « Projet de Vie » : sorte de code, dans lequel se mêlent notamment des règles de cohabitation. Déjà le 20 août, soit quelques jours après les JO -où les filles sont reparties avec la médaille en chocolat- le sélectionneur leur aurait fait passer une lettre par mail, siglée Unecatef et non pas FFF. (« Si vous voulez continuer avec les Bleues, vous devrez impérativement (avec vos caractères propres qui sont, je sais, différents de l’une à l’autre) être en harmonie avec le Projet de Vie (…) Vous voyez, rien de bien nouveau… Le changement, sur ce dossier comme sur d’autres, ce n’est pas pour maintenant !!! »).
Bompastor, premier fusible A partir de ce moment-là, quelque chose -en interne- se serait cassé. Première victime : l’expérimentée, Sonia Bompastor. La Lyonnaise aurait eu de la mauvaise idée de réagir à chaud, après la contre-performance des Bleues à Londres, affirmant qu'il s'agissait de « gâchis ». Bini l’aurait pris pour lui. Et aurait décidé -in extenso- de ne plus faire appel à elle. Etonnant, d'autant que l'article du JDD pointe une autre ineptie : le « copinage ». En effet, certaines joueuses bénéficieraient d'un traitement de faveur de la part du principal intéréssé. Autant d'éléments qui laissent songeur sur l'avenir de ce groupe, avec ou sans Bini à sa tête...
Qui de l'Euro 2013 ? Car derrière ce malaise ambiant, se pose cette fois la question du futur de l'équipe de France féminine. Et ce, à un peu plus de six mois de l'Euro-2013. En effet, si la bulle en interne venait à exploser, les Bleues se dirigeraient -sans doute- vers un fiasco. Qui ne serait pas sans rappeler ceux de ces messieurs à l'Euro 2008 et surtout à la Coupe du Monde 2010. Inquiétant, surtout pour cette génération, que l'on disait, dorée. Raymond Domenech en sait quelque chose.
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