EDF : tops et flops du début de l’ère Deschamps
La rédaction

En deux rencontres, les Bleus ont engrangé six points. Et même si les adversaires étaient assez faibles, cette semaine a livré beaucoup d’enseignements. Le 10 sport vous présente donc la météo de l’équipe de France. Sans miss pulpeuse, mais avec des satisfactions nombreuses.

Sous le soleil

Mavuba : Sous l’ère Laurent Blanc, le poste de milieu défensif se partageait entre Yann M’Vila et Alou Diarra. Le premier, intéressant, paye aujourd’hui son été mouvementé. Et Diarra ne peut plus compter sur les faveurs de Blanc. Deschamps, lui, a décidé de faire confiance à Mavuba. Oublié des listes depuis des années, le Lillois a prouvé en deux matchs qu’il avait les qualités pour tenir ce rôle. On attend quand même de le voir face au milieu de la Roja.

La défense centrale : C’est la grande innovation de Deschamps. Rami et Koscielny à court de rythme, l’ancien technicien marseillais n’a pas hésité à faire confiance à deux pensionnaires du championnat de France, Yanga-Mbiwa et Sakho. Un pari réussi puisque les deux novices, lors des deux rencontres, ont fait preuve de beaucoup de sérénité. L’entente est encore à travailler, mais les prémices sont très encourageantes.

Lloris : Il n’y pas de matchs plus compliqués pour les gardiens que ces deux confrontations, contre la Finlande et la Biélorussie. Lors de ces deux rencontres, la France a été très peu dominée, et donc, n’a concédé que très peu d’occasions. Mais quand il a fallut s’interposer, le nouveau portier de Tottenham a répondu présent. La marque des grands gardiens.

Un groupe qui vit bien : Dans le jeu, déjà, les hommes de Didier Deschamps ont montré qu’ils étaient capables de privilégier le collectif aux actions individuelles. Benzema, qui cherchait souvent à faire la différence tout seul lors du dernier euro, en est la parfaite illustration, avec deux passes décisives. Dans la vie du groupe, enfin, les clans semblent révolus.

Des nouveaux qui n’ont pas froid aux yeux : Christophe Jallet et Etienne Capoue se souviendront de leur première titularisation commune. Les deux joueurs, respectivement au PSG et à Toulouse, ont tous les deux honoré la confiance de Deschamps en inscrivant un but.

Alternance de nuages et d’éclaircie

Diaby : Pour son énième grand retour, Diaby a donné l’impression qu’il n’était jamais parti. Très à l’aise dans l’entrejeu des Bleus face à la Finlande, le joueur d’Arsenal a un profil atypique, qui fait du bien en équipe de France. C’est le lien parfait, entre la défense et l’attaque. Mais le bilan reste mitigé, parce qu’il n’a participé qu’à une seule rencontre, une nouvelles fois gêné par un pépin physique.

Ribéry : Très timoré en terre finlandaise, Franck Ribéry a retrouvé toutes ses qualités pour la réception de la Biélorussie au Stade de France. Disponible et percutant, à droite comme à gauche, le Munichois a fait un bien fou à l’équipe de France. Ce Ribéry là est indispensable aux Bleus.

Temps orageux

Evra : L’éternelle déception de cette équipe de France. En confiance avec la présence de Deschamps, son ancien coach à Monaco, en équipe de France, le joueur de Manchester n’a rien fait de bien pendant ces deux rencontres. Fébrile défensivement, il n’apporte presque rien quand les Bleus ont le ballon.

Le Stade de France : Face à la Biélorussie, le Stade de France a enregistré la cinquième pire affluence depuis que les Bleus occupent le terrain. Mais plus que le manque de monde, c’est l’absence d’ambiance qui est en cause. Il faut faire quelque chose !

Giroud et Benzema : Déjà, parce que les deux attaquants français n’ont pas marqué lors de ces deux rencontres. Ensuite, parce que l’association du joueur du Real Madrid et de son compatriote d’Arsenal, face à la Biélorussie, n’a rien apporté aux Bleus. L'association impossible ?

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