Incapable de franchir la phase de poules l’année dernière, le LOSC devra se déjouer du Bayern Munich et de Valence pour atteindre les 8es de finale. Pour les Lillois, dans leur Grand Stade, ce sera également l’occasion de retrouver deux vieilles connaissances : Franck Ribéry et Adil Rami.
« Il y aura de grosses équipes et ce sera un bonheur de pouvoir les accueillir dans ce stade. » Hier soir, après la qualification face à Copenhague, Michel Seydoux avait clairement affiché son souhait, alors que le LOSC était reversé dans le chapeau 3 : recevoir des « gros » dans son tout frais Grand Stade (50 186 places). Le président lillois a été entendu. Finaliste de la dernière Ligue des champions, le Bayern Munich du Boulonnais Franck Ribéry qui, pour la première fois avec le club allemand, reviendra dans le Nord, fait figure d’épouvantail. L’international français retrouvera un club où il est arrivé à l’âge de 12 ans et où il a passé quatre saisons entre 1995 et 1999, avant d’être renvoyé à la suite de mauvais résultats scolaires et de problèmes de comportement. Si le LOSC n’a jamais affronté le quadruple vainqueur de la C1, les Lillois retrouveront une vieille connaissance, le défenseur brésilien Dante, qui n’a pas laissé un énorme souvenir lors de son passage au LOSC entre 2003 et 2006 (19 matchs).
Les Espagnols ne réussissent pas au LOSC L’autre gros morceau de ce groupe, Valence, finaliste de la C1 en 2000 et en 2001, est en revanche un peu mieux connu des Lillois. Lors de la phase de poules de l’Europa League en 2009-2010, le LOSC avait tenu en échec les Valencians à domicile (1-1) avant de s’incliner 3-1 à Mestalla. Ce sera également l’occasion pour Adil Rami, qui s’est révélé à Lille entre 2006 et 2011 (140 matchs), de retrouver ses anciens partenaires avec qui il a été champion de France en 2011 et de découvrir le Grand Stade. Ce double affrontement face à Valence sera un véritable défi pour le LOSC qui n'a gagné aucun de ses 4 matches de C1 contre des clubs espagnols. Le dernier représentant de ce groupe B, le Bate Borisov, qui prend part pour la troisième fois de son histoire à la phase de poules de la C1, devrait poser beaucoup moins de problèmes aux Lillois... Attention toutefois : en 2009, le club biélorusse avait tenu en échec deux fois la Juventus Turin ; la saison passée, il avait accroché le Milan AC sur sa pelouse (1-1).