EDF : Mexès peut-il perdre sa place ?
La rédaction

Après la victoire d’hier sur l’Estonie (4-0), tout le monde s’est accordé pour dire que l’Equipe de France était fin prête pour l’Euro. Pourtant un problème persiste : la fébrilité de l’arrière-garde, symbolisée par le non-match de Philippe Mexès. Le Milanais peut-il perdre sa place au profit de Laurent Koscielny ?

Hier soir, lorsque le coup de sifflet à retenti dans la MMArena du Mans, toute la France s’est réjouie. Les Bleus venaient de battre la certes modeste équipe d’Estonie, mais sur le score de 4-0, avec un but de Ribéry et deux de Benzema, les deux fers de lance. Pourtant, en y regardant de plus près, un problème persiste, et la prestation de certains Bleus n’a pas été exempte de tout reproche.

Défensivement, l’Equipe de France est encore et toujours en grande difficulté. Jean-Michel Larqué l’a dit lui-même sur RMC, « Même si nous n’avons pas encaissé de but, nous sommes parfois un peu fébrile ». Et un joueur en particulier est sous le feu des critiques : Philippe Mexès. Le Milanais a fait preuve d’inconstance durant le match, faisant une erreur qui aurait pu coûter cher, et sur laquelle Pierre Ménès est revenu sur son blog : « Sa bourde du début de match, contre n’importe quelle équipe à l’Euro c’est fatal » explique le journaliste de Canal +. « Il a souffert d’un manque de vivacité... Une prestation inquiétante, surtout vu la qualité de l’opposition ».

Koscielny pourrait en profiter
Cette prestation en demi-teinte du joueur de 30 ans pourrait en tout cas faire un « heureux », Laurent Koscielny. Le défenseur d’Arsenal, qui a fait deux bons matchs contre la Serbie et l’Estonie, est désormais pleinement dans la course pour bousculer la hiérarchie défensive mise en place par Laurent Blanc (doublette Rami-Mexès). L’ancien Lorientais a en tout cas marqué de gros points en vue de la phase finale de l’Euro. S'il est peu probable que le « Président » change son onze de départ pour le match contre l’Angleterre, la performance de la défense des Bleus, et de Philippe Mexès en particulier, sera scrutée de près. Et si le Toulousain venait à rééditer le même genre de match que contre l’Estonie, il pourrait bien suivre la suite de l’Euro sur le banc de touche…

Rémi dos Santos