Quelques heures avant d’affronter la Serbie à Reims, ce soir à 21h, six joueurs de l’équipe de France ont négocié définitivement les primes pour l’Euro avec Noël Le Graët cet après-midi. Elles seront inférieures à celles de l’Euro 2008.
« Il n’y aura pas de primes avant les quarts de finale », annonçait ce matin Noël Le Graët dans L’Equipe. Le président a tenu parole. Et a réussi à convaincre les joueurs de l’équipe de France, représentés par Hugo Lloris, Cédric Carrasso, Alou Diarra, Florent Malouda, Philippe Mexès et Samir Nasri. « La négociation des primes s'est bien passée. Les joueurs n’ont pas eu d’exigences démesurées », vient-il d’indiquer. Le Graët et les six joueurs attitrés pour les négociations se sont mis d’accord ce jeudi en début d’après-midi à Reims sur ce barème-là : rien avant les quarts de finale, 100 000 euros en cas de qualification pour les quarts, 50 000 pour les demis, 70 000 pour la finale et 100 000 en cas de victoire finale.
Moins qu’en 2008, plus qu’en 2010 S’ils venaient à gagner, les Bleus toucheraient ainsi 320 000 euros par joueur. Moins qu’en 2008, où une victoire finale en Autriche leur aurait permis d’empocher 375 000 euros. Un montant toutefois supérieur à ce qu’ils auraient pu percevoir en Afrique du Sud en 2010 s’ils avaient été sacrés champion du monde (300 000 euros). Mais Noël Le Graët, sur ce point-là en tout cas, a réussi son pari. « Il faut que l’on donne une très bonne image en Ukraine, mais surtout qu’on se qualifie, assurait-il. Il faut gagner. Il ne s’agit pas d’être sympathiques partout, de serrer des mains à tout le monde. Il faut passer. » Cette première mesure va dans ce sens.