L’information est arrivée d’Espagne. Laurent Blanc aurait été sondé, il y a quelques mois, pour remplacer Pep Guardiola à la tête du Barça. Et même sii Vilanova a été choisi, la piste catalane resterait toujours d’actualité.
Si Blanc n’avait pas eu les Bleus, il serait peut-être aujourd’hui entrain de préparer sa prochaine saison sur le banc du Barça. L’information est relayée aujourd’hui par le quotidien catalan El Mundo Deportivo, qui révèle que l’actuel sélectionneur de sélection française était sur la short-liste des techniciens envisagés par la direction catalane pour remplacer Guardiola. Selon le journal, « des sources très proches du toujours sélectionneur français ont indiqué que le directeur sportif du Barça, Andoni Zubizaretta, avait envisagé cette possibilité ». Blanc occupé avec les Bleus, le Barça fait finalement confiance à l’homme de la maison et adjoint de Guardiola, Tito Vilanova.
« Laurent Blanc a été aperçu à de nombreuses reprises au Camp Nou »
Le projet avait pourtant beaucoup d’atouts pour séduire l’ancien libéro de l’équipe de France. Passé par le club catalan lors de sa carrière de joueur, Blanc, en plus d’avoir gardé de bons souvenirs, est resté amoureux de la philosophie de jeu adoptée par le Barça. Ces derniers mois, il se serait même rendu plusieurs fois dans la deuxième ville d’Espagne. Selon le média espagnol, « Laurent Blanc a été aperçu à de nombreuses reprises au Camp Nou. Il y vient discrètement, mais pas en tant que sélectionneur. Il assiste aux matches en loge, comme si de rien n'était ».
Son nom résonne aussi au Real
Aujourd’hui, Blanc se prépare à entamer des discussions pour une éventuelle prolongation de son contrat à la tête des Bleus. Mais lui, qui souhaitait imposer sa patte sur le jeu de la France, est peut-être refroidi par l’expérience ukraino-polonaise, pendant laquelle beaucoup de joueurs ont déçu par leur comportement. Il y a la piste du Barça donc, si Vilanova ne s’impose pas. Et d’autres, toujours révélées par le journal catalan. Zidane l’aurait recommandé au Real. Valence le suivrait de près. Et Platini lui ferait de la publicité, de l’autre côté des Alpes. Il a les cartes en mains. A lui de jouer.