Bernès, affaire des quotas, prolongation : Blanc se lâche
La rédaction

Invité chez nos confrères de RMC, Laurent Blanc a balayé son actualité personnelle et il est notamment revenu en détails sur les affaires qui possèdent quelques zones d’ombre.

Affaire des quotas : « Pas là pour en prendre plein la gueule » Depuis que je suis attaqué en tant que sélectionneur, je n’ai jamais pensé à démissionner. Le seul moment où ça a failli tourner dans mon esprit, c’est pendant l’affaire des quotas. Je ne suis pas devenu sélectionneur pour en prendre plein la gueule. Ca m'a touché car c’est autre chose que le football. Ça m’a marqué, c'était un tsunami médiatique. Plus rien n’arrête les gens, qui parlent pour pas grand-chose… Mon entourage n’est pas habitué, pas blindé à ce genre de choses. Ça m’a blessé. J’en veux à moi-même. Je n’aurais pas dû participer à certaines réunions. A celle-ci, je n’y étais pas forcément invité, j’y suis allé au dernier moment.

Le cas Bernès : « A Bordeaux, je n’ai jamais recruté un joueur de son écurie » « Sur Jean-Pierre, il n’y a aucun problème. On marche droit, on sait comment on fonctionne. Autant, l’affaire des quotas m’a touché. Autant, là, pas du tout. Après, on a effectivement pu se voir pour des raisons autres que le foot pur. Par exemple, Il m’a facilité la tâche pour voir et discuter avec Franck Ribéry. Qu’on se pose la question de son influence, je le conçois mais à ce moment-là, que les instances du football prennent une décision... Jean-Pierre, ça fait un moment qu’il dérange mais il a aussi droit d’être bon dans ce qu’il fait. Quand j’étais à Bordeaux, par exemple, j’ai vécu deux périodes de mercato. Sur les 7-8 joueurs que j’ai fait venir, aucun n’appartenait à l’écurie de Bernès ».

Son avenir à la tête des Bleus : « Le coût de mon staff n’est pas si élevé » J’ai envie de continuer après l’Euro 2012 car on est une jeune équipe. Il faut se qualifier pour le Mondial 2014 et ce sera difficile. Je veux prolonger avant l’Euro mais si on ne donne pas de signe pour prolonger, peut-être que j’envisagerai autre chose. Si la FFF ne me donne pas son choix, je l’interprèterai. Je n’ai pas de requête mais, oui, j’ai des discussions à avoir sur différents sujets. Réentraîner un club reste aussi une motivation personnelle mais je vous rassure, Manchester United, n’est pas d’actualité. Aller à l’étranger est toujours très difficile. Pour revenir à mon rôle de sélectionneur, je comprends également que la FFF a l’intention de serrer les vis mais il ne faut pas croire : le coût du staff des Bleus n’est pas si élevé que ça par rapport à ce qu’on a fait dans le passé.

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