Le sélectionneur national dans une déclaration en préambule à sa conférence de presse est revenu dans le détail sur les trois jours qui ont fait vaciller l'équipe de France.
Le dossier Anelka
"La sanction contre Nicolas Anelka est justifée. Je soutiens la Fédération. Il a eu une sanction sportive quand je l'ai sorti à la mi-temps et une sanction administrative"
La grêve des joueurs
"Avec Jean-Pierre Escalette on a essayé de dissauder les joueurs de ne pas s'entraîner. Ca faisait 45 minutes au moins que j'essayai de convaincre les joueurs que ce qu'ils faisaient était une aberration sans nom, une imbécilité. Je me suis dit à un moment donné -Stop il faut arrêter la mascarade-, tout le monde suivait l'entraînement en direct, les français avaient le droit de savoir ec qu'il se passait"
"Par contre j'aurais dû préciser après avoir lu le communiqué qu'en aucun cas je ne cautionnais ce qui s'est passé avec les joueurs. Mais je cautionne pas non plus que toute cette histoire apparaisse en première page d'un quotidien français"
Le match contre l'Afrique du Sud
"J'ai toujours fait l'équipe avec mon staff, je la ferai encore demain. La réputation de l'équipe de France est en jeu sur ce match demain contre l'Afrique du Sud. J'ai 22 joueurs, je dois les mettre en situation d'être les plus forts, les plus efficaces pour jouer nos dernières chances. Le mot confiance n'a plus lieu d'être; Ils ont pris conscience de leurs actes, de ce qu'ils ont fait. Le message c'est que lesw Bleus doivent montrer quelque chose. Je déciderai demain si Evra sera capitaine"