Samir Nasri n’a pas été sélectionné pour la prochaine Coupe du monde au Brésil. Mais Nasri n’est pas le seul grand « nom » à ne pas avoir été sélectionné. Tévez et Van der Wiel aussi. Explications.
Il y a ceux qui ne sont pas qualifiés, comme Zlatan Ibrahimovic ou Gareth Bale. Et il y a, aussi, ceux qui n’ont pas été sélectionnés, comme Samir Nasri, Carlos Tévez et Grégory Van der Wiel. Eux aussi vont regarder le Mondial devant leur téléviseur en juin prochain. Les trois hommes n’ont pas été sélectionnés pour des raisons différentes. Explications.
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CARLOS TÉVEZ
Carlos Tévez a brillé cette saison avec la Juve. L’attaquant argentin n’a pourtant pas été sélectionné parmi les 30 Argentins retenus dans un premier temps pour le Mondial. Une surprise pour celui qui est surnommé « le joueur du peuple » en Argentine ? Pas vraiment… Tévez n’a jamais été dans les plans du sélectionneur, Alejandro Sabella. La dernière sélection de Tévez remonte à l’été 2011 et l’élimination de l’Albiceleste en quart de finale de la Copa America par L’Uruguay. Tévez a tenu à démentir il y a quelques semaines l’idée qu’il serait en conflit avec Leo Messi… ce qui pourrait l’écarter de la sélection. Tévez a également démenti tout problème avec le sélectionneur. « Avec Sabella, nous avons travaillé ensemble aux Corinthians et notre relation était fantastique », a expliqué Tévez dans un entretien accordé à Cronica.
GRÉGORY VAN DER WIEL
Plus régulier, plus attentif, plus précis dans ses interventions, Grégory Van der Wiel a réalisé une bonne deuxième saison au PSG. Insuffisant pour être sélectionné pour le Mondial toutefois. Le latéral droit parisien se remet difficilement d’une blessure au genou. Van der Wiel souffre d’une tendinite depuis plusieurs semaines. Il a tenté de se relancer, il a rejoué avec le PSG depuis quelques matchs mais il n’est pas à 100%. Fait assez rare, c'est lui qui a appelé le sélectionneur hollandais pour lui demander... de ne pas le sélectionner. « J'ai appelé l'entraîneur pour lui dire que ce n'était pas possible. J'ai trop de problèmes à un genou. J'ai joué toute l'année avec des analgésiques, le tendon rotulien est enflammé et je n'aurais pas été à 100%. Je ne peux pas faire des séances d'entraînement entières. J'ai discuté avec le staff médical et j'ai décidé de ne pas y aller », a expliqué le Parisien dans la presse hollandaise.
SAMIR NASRI
Malgré une excellente saison à Manchester City, Samir Nasri n’a pas non plus été retenu par Didier Deschamps. Le sélectionneur français a privilégié le collectif et la notion de groupe : « Chaque cas n’est pas comparable, mais un sélectionneur pense à un collectif, à construire un groupe ». Nasri a aussi payé ses performances moyennes en bleu. « Samir a eu des performances en équipe de France qui ne sont pas à la hauteur de celles avec Manchester City. À Manchester, il est important, il a un statut de titulaire, ce n’est pas le cas en équipe de France. Comme il l’a dit lui même, quand il est remplaçant il n’est pas content et je peux vous assurer que ça se sent et ça se voit », a ajouté Deschamps. Jean-Michel Larqué avance une autre explication, interrogé par Le Parisien : « On sait ce qu’il a fait en Ukraine et on peut mettre sa main à couper que des joueurs sont allés voir le staff pour se plaindre de lui. Deschamps a pesé le pour et le contre ». Nasri sacrifié pour le bien du groupe ?