Pierre Ménès a été pendant un long moment l’une des figures de proue du paysage du foot de Canal+. Néanmoins, à la sortie d’un documentaire dans lequel ses agissements à caractère sexuels ont été mis en lumière auprès de collègues, le journaliste a été écarté et a avoué ces dernières heures avoir eu des comportements très limites par le passé au cours d’une vie nocturne « sulfureuse ».
En 2021, un documentaire co-réalisé par Marie Portolano intitulé : « Je ne suis pas une sal*pe, je suis une journaliste », était diffusé sur Canal+. Le moyen pour la journaliste de dénoncer le sexisme et le traitement plus que dégradant que réservent certains hommes aux femmes qui sont minoritaires dans la profession. Pierre Ménès avait hors antenne, au cours d’une émission en 2016 du Canal Football Club, soulevé la robe de Portolano avant de lui empoigné les fesses comme Le Parisien le soulignait à la sortie du documentaire.
«J’ai eu une vie nocturne mouvementée, voire sulfureuse à une époque de ma vie»
Quelques années plus tôt, c’était Isabelle Moreau qui fut victime d’un baiser non consenti de la part de Pierre Ménès au cours d’un anniversaire du Canal Football Club. Sur sa chaîne YouTube Pierrot Le Foot, l’ancien chroniqueur de Canal+ a reconnu avoir par le passé eu une vie nocturne plutôt sulfureuse.
« J’ai eu une vie nocturne mouvementée, voire sulfureuse à une époque de ma vie, oui. Ce qui est à mettre en corrélation avec les reproches qu’on a pu me faire à Canal ces derniers temps ».
«Je ne pense pas que ce qui était possible de faire en boîte de nuit il y a 10 ou 15 ans soit encore possible»
Poursuivi en justice pour certains de ses agissements au fil de sa carrière, Pierre Ménès a déjà été condamné et relaxé à deux reprises. Le journaliste et chroniqueur l’avoue, son comportement de l’époque aurait eu des répercussions monstres actuellement.
« Je ne pense pas que ce qu’il était possible de faire en boîte de nuit il y a 10 ou 15 ans soit encore possible, sous peine d’avoir des plaintes dans tous les sens. Il se trouve qu’un de mes meilleurs potes avait une boite de nuit à Paris, donc ça aidait. Ce passé sulfureux est derrière moi ».