Après s'être qualifiée in-extremis pour les huitièmes de finale de la CAN, la Côte d'Ivoire a pris la décision de limoger son sélectionneur, Jean-Louis Gasset. Pour pallier son éviction pour la suite de la compétition, la fédération ivoirienne a tenté d'obtenir le prêt d'Hervé Renard, sélectionneur de l'équipe de France féminine, en vain. Même si Hervé Renard était emballé à l'idée d'assurer l'intérim en Côte d'Ivoire, celui-ci avait tout de même posé ses conditions.
CAN 2024 : Coup de poker de la Côte d’Ivoire, Hervé Renard déballe tout https://t.co/E3roNaYMMs pic.twitter.com/79Pa0QErqq
— le10sport (@le10sport) January 26, 2024
La FFF refuse la demande de la fédération ivoirienne pour Renard
Mais, sans surprise, la FFF, par l'intermédiaire du président Philippe Diallo, a décliné la demande. Dans la foulée, le principal intéressé a indiqué ne pas être contre l'idée de tenter l'expérience. « Les négociations n’ont pas abouti favorablement, c’est que cela ne devait pas se réaliser. J’aurais adoré mais le destin en a choisi autrement », a-t-il confié pour Infosport+.
«C'était non négociable»
Malgré tout, Hervé Renard avait fixé quelques conditions pour sa venue chez les Elephants. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, le sélectionneur des Bleus a dévoilé les coulisses de cette requête inédite. « En fait, chronologiquement, après le départ de Jean-Louis Gasset, le président de la Fédération (Idriss Diallo) m'a contacté. Et quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n'avais pas le droit de dire non. Impossible. Déjà, je n'aurais jamais parlé si Jean-Louis avait été en poste, c'est une première chose. Et dès le départ, j'ai dit au président de la Fédération : 'Je veux bien mais il n'est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s'ils acceptent que je puisse faire les deux.' C'était non négociable ».