En stage aux Etats-Unis avec le Real Madrid, Karim Benzema a du mal à suivre toutes les instructions de José Mourinho. Le coach portugais s'impatiente.La semaine dernière, José Mourinho prenait grand soin de Karim Benzema. C’est toujours le cas, à une nuance près. La nonchalance de l’attaquant tricolore commence à l’agacer. Actuellement en stage aux Etats-Unis avec le Real Madrid, les deux hommes échangent toujours autant. Benzema fait toujours partie des plans de l’ancien entraîneur de l’Inter Milan pour la saison à venir. Il n’y a pas de doute là-dessus. Mais son attitude désinvolte prend le dessus sur son talent. L’admiration que peut avoir «The Special One» pour son interlocuteur s’est transformée en préoccupation cette semaine.
Mourinho en fait trop Il y a quelques jours, le Real a fait un match amical contre la réserve (victoire 1-0). Titulaire, Benzema a joué l’intégralité de la partie. Un bon point vite terni par son manque de justesse et ses courses dans le vide. La presse espagnole a déjà noté sa «déconnection, son apathie». Pour corriger le tir, Mourinho a donc parlé avec son poulain pendant la séance d’entraînement suivante, non pas pour le sermonner mais bien pour prendre le pouls de sa motivation personnelle. Celle-ci s’en est vue décuplée puisque l’ancien Lyonnais a planté deux buts lors de cette même session d’entraînement ! Depuis, Mourinho ne le lâche pas, conscient qu’il faut le marquer à la culotte pour qu'il exprime au mieux son talent.
Aux Etats-Unis, sous les yeux de Bob Bradley, sélectionneur de la sélection américaine, chaque bonne action personnelle du Français est ainsi ponctuée d’un : «Bien, Karim, c’est ça», voire d’applaudissements de Mourinho (il l’aurait fait notamment lors d’un pressing rigoureux de Benzema sur une sortie de ballon de Diarra) ! Entre épauler un joueur en manque de confiance et faire dans le social, il y a quand même une marge.