Les déclarations du Russe sont rares mais marquantes. L'attaquant, qui pourrait retrouver la compétition lundi prochain, a indirectement discrédité son entraîneur en même temps qu'il avançait ses envies de départ d'Arsenal.
Andreï Arshavin s’exprime peu dans les médias britanniques, faute de maîtriser encore suffisamment l’anglais. Pour connaître ses états d’âme, il faut consulter la presse russe. La lecture du jour de Sport-Express n’était ainsi pas inutile. L’attaquant y a exposé ses projets pour le futur en se voyant déjà loin d’Arsenal. «Jouer une saison à Barcelone serait le couronnement de ma carrière. Le Barça est la meilleure équipe du monde et j'aime beaucoup leur style de jeu. Mais après les avoir vus contre Arsenal, la jouissance s'est rapidement transformée en tristesse.
La gratitude n’est pas ce qui étouffe le Russe. Sorti de son relatif anonymat au Zénith Saint-Pétersbourg par les Gunners, Arshavin ne considère pourtant pas celui qui l’a fait venir en Premier League comme une référence chez les entraîneurs : «Quand l'entraîneur est un génie (Mourinho), il peut battre n'importe quelle autre équipe, même si elle est plus forte. Je pense qu'il y a trois entraîneurs qui sont les meilleurs dans le monde : Capello, Mourinho et Hiddink. Si je devais choisir un entraîneur pour l'équipe nationale russe, je prendrai l'un d'entre eux.» Arsène Wenger et Dick Advocaat, fraîchement nommé à la tête de la sélection russe apprécieront…